Les autorités cubaines ont rejeté la demande de libération conditionnelle au profit du prisonnier politique cubain Luis Robles Elizástigui, condamné à cinq ans d'emprisonnement en 2021.
Robles a été condamné pour avoir manifesté avec une pancarte sur le boulevard de San Rafael, à La Havane ; et depuis avril, il est en période pour pouvoir bénéficier d'une libération conditionnelle.
Sa mère, Yindra Elizástigui Jardines, a présenté la demande il y a trois mois et vient d'être informée que la demande a été refusée, a rapporté Martí Noticias.
La femme a déclaré qu'elle avait espoir que la prestation lui soit accordée. "C'était un rayon de lumière au milieu de tant d'obscurité", a déclaré la mère du prisonnier au média cité, affirmant se sentir "consternée et très déçue".
J'avais précédemment indiqué que le délai pour obtenir une réponse avait expiré le 17 avril dernier et que le régime n'avait pas répondu à la date prévue.
En janvier, j'ai engagé l'avocat pour déposer une demande de libération conditionnelle. Il m'a informé quelques jours plus tard qu'il avait déjà soumis le dossier au Tribunal provincial et qu'on lui avait dit qu'ils disposaient de 90 jours ouvrables pour donner une réponse. Ces 90 jours se sont déjà écoulés", a expliqué alors.
Il a également rapporté qu'un officier de la Sécurité de l'État qui s'occupe de Robles en prison lui avait parlé du processus de demande de libération conditionnelle, ce qui avait suscité des attentes chez le jeune homme.
À Robles, une autorisation de sortie lui avait été accordée le 19 février dernier, ce qui lui a permis de passer du temps en famille pour la première fois depuis son arrestation.
"Esta noticia ha sido un duro revés para él", souligna la femme, qui accuse le régime cubain de la situation.
Considère que le refus "fait partie d'une stratégie du régime cubain", car la Sécurité de l'État est manipulatrice et joue avec les sentiments des gens.
Luis Robles, reconnu par Amnistie Internationale comme prisonnier d'opinion, a été condamné pour les délits de propagande ennemie et de désobéissance pour avoir mené une manifestation pacifique en solitaire au cours de laquelle il a brandi une pancarte à Centro Habana avec le mot "Liberté".
De nombreux organismes internationaux ont exigé sa libération pleine, soulignant sa situation comme un cas de grave violation des droits de l'homme.
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