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La société civile lance une campagne pour rendre visible la situation des prisonniers politiques à Cuba.

Des milliers de voix ont été réduites au silence, des centaines de familles détruites par un régime qui cherche à étouffer la liberté. Nous ne pouvons pas permettre que cela continue. Rejoignez-nous dans ce combat pour la liberté", a déclaré l'ONG 'Ni un preso político más en Cuba' sur ses réseaux sociaux.


La société civile cubaine a lancé une campagne pour mettre en lumière la situation des plus de mille prisonniers politiques que le régime totalitaire maintient en prison pour avoir exercé leur droit à la liberté d'expression et de manifestation.

L'organisation non gouvernementale "Ni un preso político más en Cuba" a annoncé ce lundi le lancement officiel de sa campagne "pour rendre visible la situation des personnes incarcérées pour des raisons politiques à Cuba".

Des milliers de voix ont été réduites au silence, des centaines de familles ont été détruites par un régime qui cherche à étouffer la liberté. Nous ne pouvons pas permettre que cela continue. Rejoignez-nous dans cette lutte pour la liberté", a déclaré l'ONG sur ses réseaux sociaux.

Son message était accompagné d'une courte vidéo dans laquelle l'activiste Jonatan López a décrit la situation à Cuba comme "alarmante" en raison de l'augmentation de la répression et de la violence associée à la volonté du régime de rester au pouvoir.

Chaque jour, un nombre croissant de personnes sont privées de leur liberté simplement pour avoir des opinions divergentes. Le gouvernement cubain est allé jusqu'à menacer, à travers la télévision nationale, d'appliquer la peine de mort à ceux qui oseraient manifester dans les rues", a expliqué l'activiste.

L'initiative, menée par de jeunes militants engagés envers la situation des prisonniers politiques cubains, est née de la nécessité d'assumer et de faire face à la gravité du moment historique.

"Actuellement, il y a 1 100 personnes emprisonnées pour des raisons politiques à Cuba, faisant face à la torture et à de graves violations de leurs droits fondamentaux pendant leur détention", a déclaré López en citant des rapports de l'ONG Prisoner Defenders.

Dans ce sens, "Pas un prisonnier politique de plus à Cuba" a demandé le soutien de tous les autres acteurs de la société civile cubaine "pour créer un impact réel".

Ensemble, nous pouvons former un front commun et faire passer notre message plus loin. Ensemble, nous pouvons exiger "Pas un prisonnier politique de plus"... pour continuer à rendre visibles ces courageux Cubains et Cubaines qui ont élevé leur voix pour exiger des changements bénéfiques pour toute la société", a revendiqué l'organisation.

L'ONG "Ni un preso político más en Cuba" est composée d'un groupe d'activistes et de défenseurs engagés dans la promotion des droits de l'homme à Cuba, dont la principale mission est de "sensibiliser à la situation des personnes emprisonnées pour des raisons politiques à Cuba, tant au niveau local qu'international, et de promouvoir une culture du respect et de la protection des droits de l'homme dans la société cubaine".

Nous croyons fermement en la force du travail en équipe et en la possibilité d'apporter un changement positif dans la société. Pour cette raison, nous sommes ouverts à collaborer avec des organisations de la société civile et des personnes intéressées à soutenir notre cause", déclarent ses membres.

Selon son manifeste, l'organisation partage une vision de Cuba "où la liberté d'expression et de pensée est non seulement respectée, mais célébrée comme un pilier fondamental d'une société juste et démocratique".

Nous aspirons à un avenir où aucun citoyen ne soit poursuivi ou emprisonné pour ses opinions politiques, et où les prisons n'accueillent pas ceux qui luttent pacifiquement pour leurs idéaux. Dans cet avenir que nous travaillons à construire, la communauté internationale reconnaît et se joint à notre cause, faisant partie d'un mouvement global qui ne se repose pas jusqu'à ce que les aspirations de liberté et d'équité pour tous les Cubains soient réalisées", affirme l'organisation.

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