Le célèbre humoriste cubain Andy Vázquez a rappelé sur ses réseaux sociaux l'impardonnable silence de certaines personnes et institutions suite à la mort soudaine, la semaine dernière, de l'acteur Carlos Massola.
"Il n'est pas possible d'ignorer autant de talent et de dévouement, tant de passion dans chaque personnage qu'il interprétait. Il n'est pas possible d'oublier celui qui a découvert la liberté et qui est resté ferme en elle, celui qui a affronté le véritable monstre communiste depuis ses propres entrailles", a écrit Andy sur son profil du réseau social Facebook.
De même, Andy se demanda : "Comment ignorer ton passage à l'immortalité ? Comment un Cubain libre pourrait-il oublier l'un de ses artistes libres ? Non, Carlos Massola, tu n'es pas encore mort, frère, et je doute, comme des millions de Cubains, que tu puisses mourir", a-t-il affirmé dans une publication qui compte déjà plus de 14 000 réactions et plus de 800 commentaires.
La mort de Massola, survenue le mercredi 3 juin dernier, a laissé les membres de sa famille, les artistes, les amis et les partisans de l'acteur dans un état de choc émotionnel, car ces dernières années il a souvent exprimé son désaccord avec le gouvernement cubain.
Cependant, le silence des autorités de la Culture sur l'île, soumises au joug du régime qui ordonne et qui, à de multiples reprises, a été dénoncé par Massola lui-même, a attiré l'attention.
Aucune institution culturelle officielle cubaine n'a relayé dans ses profils sur les réseaux sociaux la mort de l'acteur, un fait qui a suscité de nombreuses critiques.
Pour cette inaction, le fils du regretté acteur cubain Enrique Molina a envoyé un message fort aux artistes qui ne se sont pas manifestés après la mort inattendue de son collègue Carlos Massola.
Sans langue de bois, Pavel Molina Ruiz a qualifié de lâches tous les artistes qui ont gardé le silence face au décès de Massola, un homme qui n'a jamais eu peur d'exprimer ce qu'il ressentait.
La mère de Massola, Gladys Escandell Pérez, a remercié les marques de respect et de solidarité qu'elle a reçues de la part d'amis de son fils, parmi lesquels elle a compté, sans les nommer, des réalisateurs et des acteurs cubains, mais elle a également critiqué ceux qui ont exprimé des opinions malveillantes.
Malgré le secret entretenu par les autorités cubaines, leur écloserie de cyberras a bel et bien reçu l'autorisation et le temps nécessaire pour tenter de discréditer l'acteur. Cette tentative a été un échec cuisant, et c'est Andy Vázquez lui-même qui a décidé de les affronter.
Lors d'une diffusion en direct sur son profil Facebook, Andy a rappelé qu'après avoir appris la mort de Massola cette semaine, il avait partagé un message de condoléances.
Sans le moindre respect, dans cette publication, les partisans de la dictature lui ont reproché d'avoir oublié Massola et de ne pas lui avoir offert leur aide.
En réponse à ces calomnies, Andy a diffusé l'audio de deux conversations qu'ils ont eues il y a quelques mois, qui démontrent qu'il envoyait de l'argent à son ami.
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