Vendeur agresse un inspecteur avec un couteau à Las Tunas.

Un inspecteur de la Direction d'Inspection de la municipalité de Las Tunas a été agressé par un vendeur alors qu'il tentait de le sanctionner, a informé le Conseil de l'Administration dans ce territoire.

Selon la note informative émise par l'organisme, l'inspecteur, identifié comme Manuel Vilches García, "réalisait une action de contrôle auprès d'un travailleur indépendant dans le Conseil Populaire 2 de la municipalité, détectant chez l'infracteur plusieurs violations".

La publication ajoute que le vendeur a manifesté son mécontentement face à la demande de l'autorité et a réagi de manière violente, s'en prenant avec une arme blanche.

« L'inspecteur, qui était accompagné d'une autre autorité de contrôle, a immédiatement reçu des secours et a été pris en charge », soulignent-ils.

La vie de l'inspecteur n'est pas en danger, ajoutent-ils, tout en mentionnant que l'agresseur a été arrêté et "est en cours de poursuite pour le délit commis".

Ils ajoutent que "les voisins du lieu sont immédiatement venus et ont condamné l'acte commis".

Ils célèbrent "l'intervention opportune et énergique des forces de la Police Nationale Révolutionnaire", après avoir procédé à l'arrestation et au transfert de l'agresseur.

Depuis la dernière Assemblée Nationale du Pouvoir Populaire lors de sa session de juillet, le gouvernement cubain s'est consacré à la surveillance des travailleurs indépendants afin qu'ils ne fassent pas augmenter les prix de leurs produits.

Précisément, le mois dernier, le gouvernement de Las Tunas a fermé 12 micro, petites et moyennes entreprises (mipymes) pour avoir violé la résolution qui régule temporairement les prix de vente au détail maximum pour la commercialisation de six produits de base à forte demande.

Le journal officiel Periódico 26 a rapporté que “dans ces 12 établissements, il a été procédé à la vente forcée des assortiments qui avaient en existence et qui n'étaient pas commercialisés”.

D'autre part, le niveau de violence à Cuba a augmenté, avec des rapports presque quotidiens de personnes assassinées, de coups de couteau ou de combats de rue qui ont plongé la société cubaine dans une insécurité qui n’existait pas il y a cinq ans.