Un total de 575 Cubains ont traversé la jungle du Darién pendant les huit premiers mois de l'année, un chiffre qui confirme une diminution par rapport aux dernières années.
Des données officielles des autorités migratoires du Panama révèlent que Cuba se classe au 17e rang dans la liste des pays dont les citoyens traversent le dangereux Tapón del Darién dans leur parcours vers les États-Unis.
Janvier a été le mois de 2024 où le plus grand nombre de Cubains a traversé la frange inhospitalière entre la Colombie et le Panama : 108 au total. À partir de là, le nombre a commencé à diminuer progressivement (à l'exception d'avril, où il y en avait 78), et en août, la quantité est tombée à 50.
Selon le Service National de Migration (SNM) panaméen, depuis janvier jusqu'au 9 septembre, environ 244 243 personnes ont été enregistrées en transit par la jungle du Darién, la plupart venant du Venezuela, de l'Équateur, de la Colombie et de la Chine.
La quantité de migrants cubains à travers la jungle a diminué depuis 2023, lorsqu'on en a signalé 1 124, beaucoup moins que les 5 530 qui ont migré en 2022. Cette année-là, Cuba a occupé la quatrième place parmi les pays d'origine de migrants vers la zone.
Les Cubains essaient d'atteindre les États-Unis par d'autres voies moins risquées, surtout depuis que le gouvernement du Nicaragua a supprimé l'exigence de visa pour entrer sur son territoire ; de là, ils montent jusqu'à atteindre le Mexique.
De janvier à juillet de cette année, plus de 9 000 Cubains ont demandé l'asile dans la nation azteque, ce qui maintient l'île au deuxième rang des pays émetteurs d'émigrants, dépassée seulement par le Honduras.
Concrètement, 9 914 Cubains en situation irrégulière ont demandé protection aux autorités mexicaines lors de leur traversée vers les États-Unis, a révélé la Commission mexicaine d'aide aux réfugiés (COMAR), qui n'a pas fourni de données sur le nombre de cas résolus ni de ceux qui ont reçu une réponse positive.
En juin, un total de 17 563 Cubains sont entrés par les frontières des États-Unis, selon le Bureau des douanes et de la protection des frontières (CBP). C'était la plus faible admission au cours des neuf premiers mois de l'année fiscale américaine (FY2024), qui a commencé le 1er octobre de l'année dernière.
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