Trump éliminera le statut de protection humanitaire s'il est élu président.

Trump a déclaré qu'il mettrait immédiatement fin à l'application de téléphone portable CBP One et au programme de vols pour les migrants cubains, haïtiens, nicaraguayens et vénézuéliens.


L'ancien président Donald Trump a déclaré que s'il gagne les élections de novembre, il éliminera le programme de parrainage humanitaire mis en vigueur par l'administration Biden en janvier 2023.

Selon le journaliste de Fox Bill Melugin, Trump lui a dit que s'il est élu, il mettra immédiatement fin à l'application de téléphone cellulaire CBP One et au programme de vols pour migrants CHNV.

"Et je révoquerais les concessions de libération conditionnelle humanitaire pour les 1,3 million de migrants à qui il a déjà été permis d'entrer aux États-Unis par ces programmes de Biden", a précisé.

"Il me dit que son message à ces migrants est 'préparez-vous à partir'", a ajouté Melugin sur son compte Twitter.

Le reporter a ajouté qu'en demandant à la campagne de Kamala Harris si elle maintiendrait les programmes de probation controversés en cas de victoire, il n'a pas reçu de réponse.

Ils lui ont seulement envoyé une déclaration qui promeut l'expérience de la candidate démocrate en tant que procureur et exprime son soutien à l'accord bipartite sur la frontière.

"Ce projet de loi aurait mis fin aux libertés conditionnelles de l'application de téléphone portable CBP One, mais aurait maintenu en vigueur le programme de vols de migrants de CHNV", a déclaré Melugin.

"Entre 70 000 et 80 000 immigrants peuvent entrer légalement aux États-Unis chaque mois grâce aux deux programmes combinés de Biden. Ils ne sont pas comptabilisés dans les données de la frontière parce qu'ils ne sont pas des passages illégaux et contournent complètement la Patrol Border", a-t-il précisé.

En mai, Trump a affirmé que s'il est réélu, il mènera la plus grande opération de déportation de l'histoire des États-Unis.

Lors d'une interview avec le quotidien Time, il a insisté sur la nécessité de s'attaquer à ce qu'il considère comme "une crise migratoire insoutenable pour le pays", en faisant appel à la police, à l'armée et sans exclure la création de centres de détention pour immigrants.

"Nous n'avons pas d'autre choix", a-t-il assuré.

"Probablement 15 millions et peut-être jusqu'à 20 millions au moment où Biden sortira. Vingt millions de personnes, dont beaucoup viennent de prisons, beaucoup viennent d'établissements pénitentiaires, beaucoup viennent d'institutions psychiatriques", a-t-il précisé.

Le multimillionnaire bénéficie du soutien du Parti républicain, qui en juillet a approuvé un programme électoral incluant la plus grande déportation de migrants de l'histoire du pays dans le cas où son candidat remporterait les élections présidentielles.

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