Ils révèlent une vidéo du moment exact de l'accident à Hialeah où trois Cubaines sont mortes.

Une nouvelle vidéo publiée par les autorités de Miami-Dade révèle le moment exact d'un accident survenu le 23 avril dernier à Hialeah, où un adolescent au volant d'une camionnette à grande vitesse a percuté une automobile, entraînant la mort de trois femmes cubaines.

L'enregistrement d'une caméra de sécurité montre comment, peu avant huit heures du soir, le véhicule blanc passe à grande vitesse dans la rue et, en moins de 15 secondes, revient en sens inverse à 83 miles par heure, percutant brutalement le côté conducteur de la voiture dans laquelle se trouvaient les victimes, trois femmes de 39, 71 et 66 ans.

Les femmes s'étaient arrêtées à un stop et au moment de redémarrer, elles ont été percutées par la camionnette.

Eddie Rodríguez, porte-parole du département de police de Hialeah, a confirmé que le conducteur, Maykoll Santiesteban, âgé de 15 ans, circulait à plus de 80 miles à l'heure juste deux secondes avant l'impact.

Le mineur voyageait avec trois autres adolescents de son âge et avait pris sans permission le véhicule de ses parents, qui sont voisins de ce quartier de Hialeah.

Les membres de la famille des victimes ont exprimé leur douleur et leur frustration au canal Telemundo 51. Smeider Rodríguez, l'un d'eux, a déclaré que le jeune homme “les a tuées par irresponsabilité”.

Le jour de l'accident, une femme de 36 ans, identifiée comme Yarina, et sa tante, Gloria, âgée de 71 ans, sont mortes instantanément.

La mère de Yarina, âgée de 66 ans, a été hospitalisée dans une clinique de réhabilitation depuis le jour de l'accident, mais est décédée cette semaine en raison de la gravité de ses blessures.

Bob García, qui a perdu sa fille Yarina et sa belle-sœur Gloria dans l'accident, a déclaré qu'il avait également perdu celle qui a été son épouse pendant 43 ans. “C'est l'épreuve la plus grande de ma vie”, a-t-il commenté visiblement affecté.

Le jeune Santiesteban sera jugé comme un adulte, et le ministère public a soutenu que, compte tenu de la gravité des délits, il ne doit pas être libéré sous aucune circonstance jusqu'à ce qu'un jugement soit rendu.