Aleida Guevara : "Il y a encore des Cubains naïfs qui croient au rêve américain".

La fille d'Ernesto "Che" Guevara critique le fait que les immigrants de l'île continuent de "rêver à ce que les films hollywoodiens racontent".

Aleida Guevara © info7.naiz.eus
Aleida GuevaraPhoto © info7.naiz.eus

Cet article date d'il y a 7 ans.

La fille d'Ernesto "Che" Guevara, Aleida Guevara, a de nouveau critiqué ceux qui choisissent de quitter Cuba lors d'une interview en Espagne publiée par Diario de Cuba.

Malgré avoir élevé le niveau culturel du peuple cubain, il y a encore des gens crédules qui croient aux chants des sirènes. Ils pensent qu'en arrivant aux États-Unis avec cette loi (d'ajustement cubain), ils iront au rêve américain", assure-t-il. Dans cette optique, il critique le fait qu'il y ait des émigrants qui "rêvent de ce que racontent les films d'Hollywood". "C'est impressionnant comment certaines personnes peuvent encore se tromper avec ça", a-t-il ajouté.

Guevara a également parlé de la loi d'ajustement cubain pour justifier sa position contre les immigrants cubains, même s'il a fait référence à des mesures qui ne sont plus en vigueur depuis le mois de janvier dernier.

Il y a une loi que le Sénat des États-Unis a signée en 1966, appelée 'la loi de réajustement cubain', qui stipule que les Cubains arrivant illégalement aux États-Unis ont le droit à de l'argent pour commencer, à un logement et à un emploi. Et après un an de vie là-bas, ils peuvent devenir citoyens américains. Nous ne voulons pas ça, nous ne voulons aucun privilège de ce genre", a-t-il déclaré dans ladite interview.

De plus, elle a rappelé à Washington l'obligation de respecter l'accord avec le gouvernement de Cuba en accordant jusqu'à "20 000 visas par an".

Rétablissement des relations entre Cuba et les États-Unis.

La fille de "Che" Guevara a également profité de l'occasion pour mettre en garde contre le fait que les relations entre Cuba et les États-Unis ne sont pas normales. "Nous ne pouvons pas avoir une relation normale ou diplomatique avec un gouvernement qui nous bloque. Ce n'est que lorsque cette loi (d'ajustement cubain) sera abrogée que nous aurons une relation diplomatique normale", a-t-elle affirmé.

Malgré l'augmentation de l'arrivée de touristes américains, l'arrivée de navires de croisière et de vols en provenance du territoire américain, il a soutenu que "le blocus est de plus en plus dur et cruel pour le peuple cubain".

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Jose Nacher

Journaliste pour CiberCuba. Diplômé en journalisme de l'Université CEU Cardenal Herrera de Valence, Espagne. Rédacteur pour Siglo XXI, Agencia EFE, Las Provincias et El Mundo.


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