Des partis latino-américains condamnent la violente agression contre l'opposante cubaine Arianna López Roque

Le communiqué de l'UPLA a condamné l'arrestation de López Roque et de son époux Mitzael Díaz Paseiros après leur participation aux manifestations pacifiques du 11 juillet à Cuba, pour lesquelles le Parquet a demandé une peine de 8 ans d'emprisonnement.

Ariannla López Roque © Facebook / Antunez
Ariannla López RoquePhoto © Facebook / Antunez

Cet article date de il y a 3 ans.

L'Union des Partis Latino-Américains (UPLA) a condamné le passage à tabac subi par l'opposante Arianna López Roque après avoir appelé à une grève nationale le 15N depuis la prison pour femmes de Guajamal, à Villa Clara.

Le communiqué de l'UPLA a condamné l'arrestation de López Roque et de son époux Mitzael Díaz Paseiros pour leur participation aux manifestations pacifiques du 11 juillet à Cuba, à l'encontre desquels le Procureur a requis une peine de 8 ans de privation de liberté.

Document envoyé par la UPLA.

Le communiqué condamne les violations des droits de López Roque et de tous les détenus qui sont sortis dans les rues le 11 juillet pour demander un changement à Cuba, et exige leur libération immédiate, ainsi que la fin des répressions à l'encontre des citoyens.

"Ces comportements criminels de la part de la dictature cubaine mettent en lumière sa position envers des citoyens qui recherchent leur liberté de manière pacifique et publique", a-t-il ajouté.

Enfin, l'UPLA a demandé aux gouvernements et aux partis de la région de prendre en compte la situation des droits humains à Cuba et d'exiger du régime de La Havane la libération des détenus pour des raisons politiques, notamment ceux qui se sont manifestés pacifiquement le 11 juillet, ainsi que la cessation de la violence de la part des institutions de l'État.

Arianna López Roque est fondatrice et membre de l'Académie des Études Civiques Julio Machado, à Placetas, Villa Clara. Elle a mené des campagnes pour la liberté des prisonniers politiques, ainsi que des manifestations, des marches pacifiques, des grèves de la faim et des sit-in.

La jeune femme a dénoncé à plusieurs reprises le harcèlement policier et les abus d'officiers de la Sécurité de l'État contre sa famille, des activistes et des opposants cubains.

Pour avoir mis le feu au projet de Constitution approuvé à Cuba, il a été accusé en 2018 de jusqu'à quatre présumés délits : désobéissance, outrage, résistance et trouble à l'ordre public.

La UPLA, section régionale de l'Union Internationale Démocrate, est une organisation de partis et de mouvements politiques de centre-droit d'Amérique Latine. Elle a été créée en 1992 dans le but de promouvoir et de défendre la démocratie et la liberté dans les pays de la région. Son influence dans la région ne cesse de croître et elle compte 20 partis membres issus de 16 pays du continent, selon les informations publiées sur son site web.

Cette semaine, un document a été publié en faveur de la marche pacifique du 15N à Cuba, partagé également par le Conseil pour la Transition Démocratique à Cuba et l'Assemblée de la Résistance Cubaine.

COMMENTER

Archivé dans :