Au moins 100 Cubains restent hospitalisés faute de pacemakers, tandis que 1 500 autres en ont besoin, a révélé ce mardi mediCuba-Europe, un réseau d'Associations et d'Organisations Non Gouvernementales de Développement.
L'ONG, proche du régime, a publié sur Facebook que « la majorité des fabricants de stimulateurs cardiaques refuse de les commercialiser et de les expédier à Cuba », arguant qu'ils ont identifié une entreprise italienne prête à vendre le dispositif unicaméral pour un prix proche de 500 euros, sans préciser de quelle compagnie il s'agit.
L'assemblée a précisé qu'en collaboration avec un "groupe de solidarité américain", elle a l'intention d'acquérir et d'envoyer entre 300 et 400 pacemakers dans les semaines à venir.
Dans cet objectif, ils lancent une campagne de collecte de fonds pour financer l'achat du dispositif médical.
«Avec un don de 500 euros à mediCuba-Europa, vous pourrez garantir l'achat d'un stimulateur cardiaque pour un(e) patient(e) cubain(e) dans le besoin», a souligné la publication.
Basée en Suisse, mediCuba-Europa est composée de membres de treize États européens (Allemagne, Suède, Italie, Irlande, France, Suisse, Luxembourg, Finlande, Norvège, Espagne et Autriche), ainsi que d'institutions associées d'autres pays, comme le Royaume-Uni, le Danemark et les Pays-Bas.
En février dernier, une mère cubaine a obtenu un pacemaker après avoir demandé de l'aide sur les réseaux sociaux, en raison de l'incapacité du gouvernement à fournir ce dispositif vital.
« Je ne trouve pas les mots justes pour exprimer ma gratitude, ni ceux qui expliquent le mélange d'amour et d'espoir que je ressens. Je veux simplement vous dire qu'il est indéniable que j'aurai mon stimulateur cardiaque », a annoncé sur son profil Facebook Isaili Rivero, de Pinar del Río.
Une autre personne à Pinar del Río, également dans le besoin de ce même dispositif, s'est retrouvée dans une situation délicate lorsque le régime, n'étant pas en mesure de lui en fournir un, lui a refusé la possibilité de l'importer.
Le professeur Alexis Machín Frontela, résident de la municipalité de Viñales, avait un ami prêt à lui apporter un stimulateur cardiaque jusqu'à chez lui, mais le gouvernement a indiqué que celui-ci ne pouvait pas être importé par un particulier.
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