Une Cubaine a offert ce mercredi une récompense de 50 dollars (19 000 pesos cubains au taux de change du marché informel) et une paire de baskets à quiconque lui rendra son chien volé à La Havane.
« Je donne 50 USD plus une paire de baskets que m'ont envoyée de Miami à celui qui me ramène ce chien », a écrit sur Facebook une personne se faisant appeler Star Blue et résidant à Guanabo, dans la municipalité de La Havane-Est.
L'auteure de la publication a dénoncé que l'animal, nommé Lachy, a été volé par une vétérinaire qui "savait que ce chien était le mien, elle le nie et me raccroche au nez. J'espère, cette personne, que tu n'as pas eu l'idée d'emmener mon Lachy dans cet endroit."
La protectrice des animaux a qualifié ce lieu d'“ese lugar”, un endroit qui, selon elle, existe à La Havane et où les étudiants en médecine vétérinaire opèrent des chiens et des chats de manière cruelle et sans anesthésie.
De plus, il a précisé que : "Lorsque la zoonose était active, il y avait un accord, je crois, pour 20 chiens et chats par mois, qui étaient amenés à cet endroit dont je ne me souviens plus du nom."
L'activiste a souligné que l'on prend consciences de cette cruauté envers les animaux grâce à la dénonciation effectuée par une étudiante, qui a alerté sur cette pratique brutale, prétendument éducative.
« On m'a dit que cela ne se fait plus et que les étudiants en vétérinaire obtiennent leur diplôme sans effectuer ces stages, et je n'y crois pas », a-t-elle souligné.
Selon la femme, le chien Lachy, présumément volé, "avait la patte avant gauche bossue, il boitait mais était heureux à mes côtés".
Enfin, elle a averti la vétérinaire qu'elle s'attendait à ce que le chien soit restitué, sinon elle a menacé de « raconter ton histoire avec mes animaux et toutes les fois où je t'ai demandé de l'aide par la suite et où ça a été refusé ».
Cependant, la plaignante n'a pas précisé le nom de la prétendue professionnelle qui aurait commis le vol du chien.
Vendredi dernier, la même personne a également publié sur Facebook que Lachy, avant d'être secouru, était un chien qui vivait dans un centre de travail.
« Cela a dû déranger quelqu'un et on a fait venir le véhicule de la zoonose. On m'a prévenue que ce jour-là, ils allaient les tuer. J'ai rapidement loué une voiture et je suis allé à la zoonose, où j'ai sorti sept chiens qui devaient être euthanasiés cet après-midi-là. Depuis ce jour, Lachy est resté avec moi », a expliqué la plaignante.
À ce moment-là, cette personne a suggéré que l'animal avait pu être mangé par des "cannibales humains".
Il est courant d'entendre des histoires de chiens volés et de personnes qui offrent des récompenses pour les retrouver.
Ce mardi, le jeune Yoel Abraham González, qui réside dans la municipalité de Guanabacoa à La Havane, a offert une récompense de 50 000 pesos pour son chien perdu.
Selon sa publication, le chien résidait dans la rue 6 du conseil populaire D´Beche-Nalón, dans la municipalité de Guanabacoa.
Récemment, un autre Cubain a demandé de l'aide et a offert une récompense de 20 000 pesos pour retrouver son chat, perdu dans le quartier de La Víbora à La Havane.
Le docteur Yasiel Quiñones a informé sur Facebook qu'il s'agit de son chat nommé Pulgui, âgé de 3 ans, de couleur blanche avec des taches orange.
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