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Des compagnies aériennes latino-américaines s'unissent pour freiner la migration illégale vers les États-Unis.

Le gouvernement des États-Unis a averti qu'il pourrait infliger des amendes à plusieurs compagnies aériennes latino-américaines pour ne pas avoir freiné l'immigration illégale.

  • Rédaction de CiberCuba

Aeropuerto Internacional José Martí (imagen de referencia) © Facebook/Aeropuerto Internacional José Martí
Aéroport international José Martí (image de référence)Photo © Facebook/Aéroport International José Martí

L'Association internationale du transport aérien (IATA) a signé un accord avec plusieurs compagnies aériennes latino-américaines dans le but de prévenir la migration illégale vers les États-Unis.

Ce mouvement fait suite à un appel du Département d'État, par l'intermédiaire du sous-secrétaire aux affaires de l'hémisphère occidental, Brian A. Nichols, qui a décrit l'accord comme une étape cruciale pour promouvoir une migration sûre et ordonnée.

Parmi les compagnies impliquées, on trouve Aerolíneas Argentinas, Bahamasair, Aeroméxico, Avianca, Caribbean Airlines, LATAM, Viva Aerobus et Volaris.

Ces compagnies aériennes, en vertu de la Déclaration de Los Angeles sur la migration et la protection, se sont engagées à adapter leurs opérations conformément aux réglementations internationales et à coopérer étroitement avec les gouvernements et les entités internationales pour traiter la question de la migration irrégulière.

L'accord, issu de la Réunion ministérielle des Amériques qui s'est tenue la semaine dernière au Guatemala, a été le catalyseur permettant aux États membres de l'hémisphère de mettre en œuvre des politiques plus strictes en matière de migration.

Cela inclut la possibilité d'imposer des amendes et des restrictions de visa aux compagnies aériennes qui ne parviennent pas à contrôler correctement l'utilisation de leurs réseaux de voyage pour les migrations non autorisées.

Ce mercredi, le département du Trésor aux États-Unis a déclaré avoir imposé des sanctions en réponse à la répression continue du peuple nicaraguayen et à l'exploitation des migrants vulnérables par le régime d'Ortega-Murillo, y compris la facilitation et le bénéfice de la migration irrégulière vers les États-Unis.

Il y a quelques jours, un avion de Conviasa, volant de Managua à Caracas avec un seul passager, a fait la une des journaux internationaux.

De nombreux utilisateurs sur les réseaux sociaux ont souligné comment la route migratoire par le Nicaragua est l'une des plus connues et coûteuses en avion. Au retour, les avions sont presque vides, mais les vols restent réguliers, ce qui indique qu'ils sont rentables pour ladite compagnie.

Ces derniers mois, le gouvernement américain a intensifié ses actions pour lutter contre la migration illégale, annonçant qu'ils imposeront des sanctions aux opérateurs de vols charter qui facilitent ce type de déplacements.

Ces mesures ont eu un impact direct sur la réduction des vols reliant des destinations telles que Cuba et le Nicaragua, fréquemment empruntés par les migrants pour se rendre aux États-Unis.

Alors que les compagnies aériennes s'adaptent aux nouvelles exigences, la migration en Amérique latine continue d'évoluer, mettant à l'épreuve la capacité des gouvernements et des entreprises à gérer leurs frontières de manière efficace et humanitaire.

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