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Une caravane de migrants avec des Cubains a été arrêtée au Chiapas en raison des élections au Mexique.

Les autorités migratoires empêchent la caravane de progresser en raison des élections présidentielles au Mexique.

 © Collage captura YouTube / AGENCIA EFE
Photo © Capture collage YouTube / AGENCIA EFE

L'Institut National de Migration (INM) et la Garde Nationale (GN) ont mené une opération routière ce samedi dans l'État de Chiapas pour arrêter un convoi de centaines de migrants, y compris des Cubains, en raison des élections présidentielles au Mexique de ce dimanche.

La caravane, composée de centaines de migrants de Cuba, d'Amérique centrale et du Venezuela, est partie de la frontière sud dans le but de faire pression sur les autorités, et s'est arrêtée à Huixtla, à environ 40 kilomètres de Tapachula, la plus grande ville du Mexique à la frontière avec le Guatemala, selon l'agence de presse EFE citée par le portail de nouvelles El Imparcial.

Pendant l'opération sur le tronçon de la route Villa Comaltitlán-Huixtla, au moins quatre Vénézuéliens se sont rendus aux autorités migratoires car les agents ont promis de l'aide.

Un migrant cubain, de manière anonyme et par peur de représailles, a affirmé que les agents de l'INM les ont déjà "trompés" une fois. Ils leur ont promis de les emmener dans d'autres villes, mais en réalité les ont arrêtés.

"Ils veulent nous ramener à nouveau, ils ne veulent pas que nous allions plus loin", a déclaré.

Selon le témoignage d'une migrante hondurienne nommée Gaby, les agents ont tenté de dialoguer de manière arrogante et leur ont proposé un transfert à Huixtla. Cependant, ils n'ont pas accepté la proposition et ont décidé de continuer à marcher, comme l'a rapporté le bureau télégraphique.

Ce samedi, veille des élections au Mexique, les agents de l'INM ont renvoyé de nombreuses familles à Tapachula, tandis que d'autres qui étaient déjà arrivées à Mexico ont également été renvoyées, a ajouté la Hondurienne.

Au lieu d'aider à faire avancer, ils font reculer tout le processus que les migrants ont mené jusqu'à présent, a souligné.

De plus, Juan, originaire du Honduras, a également accusé l'INM de vouloir les arrêter, mais a prévenu que la caravane continuera dès que possible.

"Tous les migrants sont ensemble, nous allons rester ensemble au nom de Jésus-Christ, maintenant c'est devenu difficile à cause de l'eau et des enfants. Qu'ils nous soutiennent, s'ils veulent vraiment nous aider, qu'ils ne se séparent pas de la caravane et qu'ils avancent avec nous jusqu'où nous arriverons et que la Garde Nationale vienne avec nous", a-t-il souligné.

Les autorités mexicaines ont intensifié leurs opérations de sécurité sur les routes et à la frontière sud avant les élections de dimanche, qui seront les plus importantes de l'histoire du pays car plus de 98 millions d'électeurs sont appelés à renouveler plus de 20 000 postes, dont la présidence et le Congrès, a indiqué EFE.

Le gouvernement mexicain a multiplié par près de 200 % la détection des migrants irréguliers au cours du premier trimestre de 2024, en interceptant plus de 360 000 personnes.

Quatre sources familières avec le sujet de la migration vers les États-Unis ont assuré jeudi dernier que la Maison Blanche prépare des mesures draconiennes à la frontière avec le Mexique, lesquelles limiteraient les demandes d'asile et refuseraient automatiquement l'entrée des immigrants une fois que le nombre de personnes détenues par les agents frontaliers américains dépassera un nouveau seuil quotidien.

Ils ont affirmé que Joe Biden pourrait signer mardi le décret présidentiel, selon un communiqué de l'Associated Press (AP).

Les sources ont reconnu que le nombre de passages illégaux à la frontière entre les deux pays a diminué ces derniers mois, mais cela est largement dû à l'intensification des efforts de la part du Mexique.

En avril dernier, les présidents des États-Unis et du Mexique ont annoncé qu'ils adopteraient des mesures immédiates pour réduire de manière "significative" les traversées irrégulières de migrants à la frontière entre les deux pays.

Joe Biden and Andrés Manuel López Obrador issued a joint statement revealing that they spoke on the phone on Sunday, April 28th about their ongoing commitment to strengthening bilateral and regional cooperation for the benefit of their people.

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