Hialeah a été désignée comme la ville la plus cubaine des États-Unis, selon ce qui a été partagé sur un compte de la communauté latine sur le réseau social TikTok.
La ville a été remarquée pour son offre gastronomique et la ressemblance des maisons avec celles que l'on trouve à Cuba, ont-ils déclaré.
De nombreuses maisons à Hialeah sont clôturées comme à Cuba, ont souligné dans l'enregistrement, qui fournit également des informations pour ceux intéressés par déménager dans cet endroit.
La communauté latino-américaine aux États-Unis affirme que la location d'une résidence est disponible à partir de 2 000 dollars et la vente à partir de 400 000 dollars.
Ils mettent également en avant l'offre gastronomique de la ville, où l'on peut bien sûr trouver des restaurants proposant de la cuisine cubaine.
Les commentaires ne se sont pas fait attendre sur la vidéo qui compte plus de 31 000 vues.
"La ville où l'espagnol est le plus parlé", a déclaré un internaute.
Une autre personne a affirmé que c'est "belle et très chère, cette ville est déjà pour les millionnaires".
Une internaute a été plus étendue dans son opinion. "La vérité a beaucoup changé ces dernières années, la circulation est horrible, le coût de la vie est trop élevé, les loyers sont dans les nuages, le manque d'empathie des gens", a-t-elle déclaré.
Realtor, le site Web de location de logements aux États-Unis, indique qu'il est possible de trouver des options de location à partir de 1 185 dollars dans cette ville. En revanche, le coût moyen des maisons en 2024 s'élève à 446 500 dollars.
Il y a quelques mois, le YouTuber Eloy Travel Vlogs, dans l'une de ses vidéos, a montré comment les résidents perçoivent la ville de Hialeah et quels sont les lieux emblématiques de cette communauté.
Parmi les avantages de la cinquième plus grande ville de l'État de Floride, on peut citer le développement économique, l'accueil des Cubains, ainsi que la location et l'achat de logements.
Cependant, un rapport en mars de la chaîne de télévision Univisión a soulevé d'autres problèmes rencontrés par la ville.
La crise migratoire et la valeur de la location ont contraint de nombreux Cubains à choisir de dormir dans leur voiture et à vivre dans la rue.
Il est devenu très difficile de vivre ici, il y a plus de personnes que d'emplois", a expliqué un Cubain qui, malgré ces conditions, a déclaré préférer "être prisonnier ici plutôt que d'être libre à Cuba."
Esteban Bovo, maire de la ville, a déclaré qu'ils font face à une crise migratoire incontrôlée et non anticipée. "Ce que nous vivons en ce moment est une tempête parfaite due à l'effondrement de la frontière".
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