La candidate à la vice-présidence des États-Unis par le Parti démocrate, Kamala Harris, a par le passé manifesté son opposition à l'embargo contre Cuba, selon plusieurs portails d'actualités.
Le journal Tampa Bay Times a relayé des déclarations faites par Harris en 2020, à propos de sa récente nomination par Joe Biden pour représenter les démocrates lors des élections de novembre prochain.
Le journal de Floride a rapporté que “Harris pense que nous devrions mettre fin à l'embargo commercial infructueux et avoir une approche plus intelligente qui donne du pouvoir à la société civile cubaine et à la communauté cubano-américaine pour qu'ils puissent favoriser le progrès et déterminer librement leur propre avenir.”
À cette occasion, le journal avait envoyé une série de questions aux candidats démocrates lors des primaires, y compris Harris, sur des sujets d'intérêt pour l'État, comme la relation avec Cuba.
Cependant, ses rivaux politiques n'ont pas tardé à critiquer Harris. Parmi eux, le président Donald Trump, qui l'a qualifiée de "désagréable", "horrible" et "fausse", selon le portail d'actualités 14 y Medio.
Aussi en 2020, Kamala Harris, alors candidate démocrate à la vice-présidence des États-Unis, a affirmé que si Joe Biden accédait à la présidence, il inverserait les politiques ratées de Donald Trump. Cependant, elle a également averti que "l'embargo est la loi" et qu'il n'était pas prévu qu'il disparaisse à court terme.
"Nous rev tournerons les politiques ratées de Trump. Et comme il l'a fait précédemment en tant que vice-président, Joe Biden exigera également la libération des prisonniers politiques et fera des droits de l'homme un élément central dans la relation diplomatique", a précisé Harris, première femme vice-présidente des États-Unis, lors d'une interview avec l'agence EFE.
Ce dimanche, l'actuel président des États-Unis, Joe Biden, a annoncé son retrait de la course présidentielle en vue des élections du 5 novembre ; toutefois, en se retirant de la campagne, le président a offert son soutien à sa vice-présidente Kamala Harris.
«Camarades démocrates, j'ai décidé de ne pas accepter la nomination et de concentrer toute mon énergie sur mes devoirs en tant que président pendant le reste de mon mandat», a indiqué Biden dans un message publié sur son compte personnel du réseau social X.
«Ma première décision en tant que candidat du parti en 2020 a été de choisir Kamala Harris comme ma vice-présidente. Et cela a été la meilleure décision que j'ai prise», a assuré le président pour établir la possible nomination de son actuelle vice-présidente.
"Aujourd'hui, je veux offrir tout mon soutien à Kamala pour qu'elle soit la candidate de notre parti cette année. Démocrates : il est temps de s'unir et de vaincre Trump. Faisons-le", a conclu Biden.
Récemment, l'ancien président des États-Unis Donald Trump s'est moqué de Joe Biden après que ce dernier a appelé Kamala Harris "la vice-présidente Trump".
Jeudi, lors d'une conférence de presse où le leader démocrate tentait de prouver qu'il est capable de rester à la Maison Blanche, Biden a commis une gaffe en appelant Kamala Harris "vice-présidente Trump" et a continué à parler comme si de rien n'était.
Avant la tentative d'assassinat perpétrée contre Donald Trump, un sondage réalisé par la chaîne de télévision CNN a révélé que Harris avait de bonnes chances de devancer Joe Biden dans la course électorale pour désigner le prochain président.
Harris attirait davantage l'attention de l'électorat à l'approche de l'affrontement du cinq novembre qui décidera du dirigeant du pays, en compétition contre l'ancien président Donald Trump, selon CNN.
L'enquête a indiqué que si la situation restait la même, avec un duel entre Biden et Trump, 49 % des électeurs feraient confiance au républicain et 43 % au démocrate.
Cependant, si Harris était la candidate du Parti démocrate, 47 % des électeurs voteraient pour Trump et 45 % pour elle. Dans toutes les options, les républicains semblent être en avance sur les démocrates dans la décision finale, a souligné CNN.
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