Des milliers de santiagueros dans la rue pour la Conga de los Hoyos.

Dans les rues santiagueras, en plus de la population, se trouvent les organes répressifs cubains.


La traditionnelle "invasion" du peuple santiaguero, qui chaque mois de juillet remplit les rues de sa ville au rythme de la Conga de los Hoyos, laisse ce samedi des images d'une grande affluence sur les avenues principales et de policiers pour protéger les participants.

Le journaliste indépendant Yosmany Mayeta Labrada, originaire de cette ville, a qualifié le moment de "mer de peuple et de policiers", tout en partageant des images de la célébration.

Captura de Facebook/Yosmany Mayeta Labrada

«L’empreinte caractéristique de cette centenaire Conga Santiaguera, comme si c’était le passage irrésistible d’un «Train», attire des milliers de Cubains et laisse également sur son passage de nombreux jeunes blessés et assassinés qui profitent du tumulte pour se venger, après une ancienne querelle», a dénoncé le communicateur sur son profil Facebook.

Dans une autre vidéo, Mayeta Labrada partage comment les militaires et les policiers cubains sont mobilisés à la conga pour réprimer tout signe d'insurrection.

L'utilisateur identifié comme Aris Arias Batalla a déclaré que dans la ville orientale, en plus des festivités amenées par cette conga, la pluie s'est également manifestée, de manière douce et intermittente.

En 2022, le fragment d'une conga santiaguera qui décrit la pénurie alimentaire et d'autres produits de première nécessité que subissent les Cubains est devenu viral sur les réseaux sociaux, laissant également ouverte la discussion entre la résilience comme vertu ou l'endurance excessive comme malheur.

“Je ne reçois plus de viande de bœuf / ni de première ni de seconde / le café me le donnent léger / la [casserole] multifonction a perdu son joint… Ils m'ont enlevé le savon de bain / celui pour laver avec le détergent / ils m'ont enlevé une livre de sucre / et ils ont libéré le dentifrice”, dit le refrain du morceau qui a tant attiré l'attention, chanté par Rubestier Porte Carrión.

Les images montraient le peuple santiaguero chantant en chœur le morceau et parfaitement immergé dans le moment musical, au-delà de la tragédie que comporte les paroles.

Cette même année, des images répressives de la police cubaine frappant un homme pendant la Conga ont été partagées sur plusieurs sites de réseaux sociaux.

Dans l'une d'elles, on voit le moment où plus d'une dizaine de policiers ont mis fin à un incident par la force au milieu de l'événement culturel très fréquenté, et on a pu voir un agent frapper un homme avec une tonfa.

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