Le peuple du Venezuela pourrait changer son destin ce dimanche lors des Élections présidentielles 2024, où le gouvernant Nicolás Maduro fera face à un puissant adversaire, l'ex-diplomate Edmundo González Urrutia.
Ils sont 10 les candidats qui participent aux élections, mais la véritable compétition se joue entre Maduro et González, ce dernier étant un homme politique expérimenté, le candidat représentant une coalition de partis de l'opposition et le préféré dans les sondages.
González Urrutia a 74 ans. Il est né le 29 août 1949 à La Victoria, au Venezuela. Il a obtenu son diplôme en Relations Internationales à l'Université Centrale de son pays.
Sa résidence officielle se trouve à Caracas. Il est marié à Mercedes López de González, avec qui il a deux filles. Ils sont une famille catholique et très dévouée.
Ce candidat opposant est soutenu par sa carrière professionnelle remarquable qui a débuté au ministère des Affaires étrangères du Venezuela. Il a été ambassadeur en Algérie (1991-1993) et en Argentine (1998-2002). Malgré cela, il était inconnu de la plupart des Vénézuéliens jusqu'à récemment.
Le soutien de la leader de l'opposition María Corina Machado a renforcé sa candidature et en fait un rival viable, capable de mettre fin à plus de deux décennies de chavisme.
González Urrutia n'avait pas d'aspirations politiques, mais il a accepté la candidature de l'opposition comme un "engagement personnel envers les Vénézuéliens".
Plus de huit millions de Vénézuéliens ont quitté le pays ces dernières années. Beaucoup placent leurs espoirs dans les élections de ce dimanche, pour mettre fin à la dictature dans leur pays.
González Urrutia a promis de travailler fermement à relancer l'économie du Venezuela, à générer de la confiance pour attirer des investissements étrangers dans le pays et à promouvoir le développement dans des domaines qui ont été laissés à l'abandon.
Cette semaine, Nicolás Maduro a déclaré que s'il perd les élections au Venezuela, il y aura "un bain de sang". Ce n'est pas la première fois qu'il profère des menaces de ce type. En février, il a assuré que lors de ces élections présidentielles, son équipe allait gagner "par les moyens légaux ou par la force".
"Si vous ne voulez pas que le Venezuela tombe dans un bain de sang et une guerre civile, à cause des fascistes, garantissons la plus grande victoire électorale de notre peuple", a déclaré Maduro.
Les dernières semaines ont été marquées par des actions répressives au Venezuela contre les opposants et contre la presse indépendante, avec de nombreux sites bloqués sur Internet.
Ce mercredi, la présence d'agents de la Sécurité de l'État cubain au Venezuela a été confirmée. Abel Prieto Jiménez, directeur de la Casa de las Américas, a salué cette ingérence dans un tweet où il a salué "la troupe" et a affirmé que "Ils ne pourront pas arracher la victoire au peuple de Bolívar et Chávez".
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