Elon Musk fait un pas de plus dans sa bataille verbale avec Nicolás Maduro.

Le magnat d'origine sud-africaine a franchi une étape supplémentaire dans la bataille verbale qu'il mène avec le dirigeant vénézuélien.

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Dans une étape de plus de son échange verbal animé et taquin avec Nicolás Maduro, le magnat Elon Musk a promis d'emmener le dirigeant vénézuélien sur un âne à "Gitmo", abréviation du camp de détention de la Base Navale de Guantánamo.

"Voy por ti, Maduro. Te llevaré à 'Gitmo' sur un âne", a tweeté Musk ce jeudi.

Le propriétaire de X a publié son message accompagné d'une vidéo montrant comment le dirigeant vénézuélien donne des ordres directs à ses forces de sécurité pour arrêter et intercepter ceux qui protestent au Venezuela.

Dans le dialogue, l'un des membres des forces dit au dirigeant qu'ils ont capturé deux personnes qui auraient avoué qu'on leur avait payé 50 dollars pour se joindre aux manifestations de milliers de Vénézuéliens qui contestent la fraude électorale du 28 juillet.

Dans une scène qui semble avoir été préparée, Maduro demande immédiatement : « Qui vous a payé » ; à quoi le policier répond : « Je n'ai pas cette information ».

«Cette zone a été très violente et guarimbera. Je suis très heureux que vous protégiez le peuple. Ce sont des criminels, nous avons plus de 1 200 criminels capturés», a indiqué Maduro, qui a ensuite sous-entendu que ceux qui protestent contre son gouvernement «sont formés au Texas et en Colombie».

"On les a entraînés pour qu'ils viennent attaquer, à brûler. Ils ont essayé de brûler cet hôpital et la communauté et vous l'avez évité. 'C'est ça la protestation ? C'est ça la lutte politique ?', a-t-il questionné."

Le policier a répondu : « Terrorisme », à quoi Maduro a ajouté : « C'est du fascisme. Ces gens ne sont pas préparés à gouverner ce pays. Je suis en combat et je compte sur vous. »

La publication de Musk est devenue virale sur X ces dernières heures et a suscité des centaines de réactions à la crise au Venezuela, ainsi qu'un rejet de la répression de Maduro avec l'utilisation des forces armées contre la population, qui exige que les procès-verbaux électoraux montrant Edmundo González comme vainqueur soient révélés.

Elon Musk, l'ennemi numéro un de Maduro

Après avoir soutenu publiquement la leader de l'opposition María Corina Machado, le multimillionaire Elon Musk est devenu ces derniers jours le "coupable public" numéro un du régime de Nicolás Maduro, qui l'a même accusé de vouloir "envahir le Venezuela".

Selon Maduro, les "réseaux sociaux créent une réalité virtuelle", et il a assuré que cette "réalité virtuelle est contrôlée par notre nouvel archennemi, le célèbre et désespéré Elon Musk".

« Il voudrait venir avec ses fusées et un armée pour envahir le Venezuela. Elon Musk, heureusement que tu as montré ton visage, car nous savions que tu étais derrière tout ça, Elon Musk, avec ton argent, avec tes satellites », a accusé Maduro, propriétaire de Tesla et SpaceX.

Maduro a défié Musk pour un combat dans le pur style de cour d'école.

"Contrôlez-vous, car [vos tweets] vont vous mener à l'échec, tout comme cette droite a conduit à l'échec tous les politiciens américains. Elon Musk, qui s'en prend à moi, se dessèche, qui s'en prend à Venezuela, se dessèche. Elon Musk, veux-tu te battre ? Allons-y, Elon Musk, je suis prêt. Je suis fils de Bolívar et de Chávez. Je n'ai pas peur de toi, Elon Musk, nous allons nous confronter. Où tu veux. Comme on dit à Caracas, dans les quartiers, si tu veux, je veux, Elon Musk. Dis-moi où."

Le fragment de vidéo a été partagé par Musk lui-même sur son profil X, accompagné d'une phrase percutante : « L'âne en sait plus que Maduro ». « Désolé de comparer le pauvre âne à Maduro. C'est une insulte au monde animal », a ensuite ajouté le milliardaire.

Dans un autre bref message posté sur X, Musk a confirmé qu'il acceptait le défi.

"Si je gagne, il démissionnera en tant que dictateur du Venezuela. S'il gagne, je lui offre un voyage gratuit vers Mars", a écrit l'homme d'affaires, donnant des ailes à une bataille verbale qui promet d'attiser encore plus la mèche d'une crise politique qui est actuellement à son paroxysme.

Maduro lui a répondu : "Il a relevé le défi. Allons y, mais viens ici. Si je te bats, j'accepte le voyage sur Mars, mais tu viens avec moi." Il n'a rien dit sur la condition de démissionner si je perdais.

En pleine échange de piques et d'invitations avec l'homme d'affaires d'origine sud-africaine, ce mercredi Maduro a perdu sa vérification d'entité gouvernementale sur le réseau social X (la marque de couleur gris).

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