Dix personnes arrêtées pour vols violents à Matanzas

Les autorités cubaines ont arrêté 10 personnes qui ont commis plusieurs actes de vol avec violence dans la province de Matanzas.

Il s'agit d'une chaîne criminelle qui est encore en cours d'investigation, dans laquelle les impliqués ont utilisé des armes, exercé de la violence sur les victimes et également sacrifié des animaux dans les municipalités de Colón, Los Arabos et Calimete.

Selon ce qu'a expliqué à la télévision d'État l'instructeur pénal du cas, Yudiel Tomé Fernández, après avoir identifié les personnes impliquées, il a été procédé à leur arrestation et à leur enregistrement, puis elles ont été laissées en détention provisoire.

Deux voleurs ont également été arrêtés pour avoir attaqué à l'arme blanche deux jeunes filles, qu'ils ont dépouillées de leurs biens un matin dans les environs du pont du Viaducte.

" Ils nous disaient de leur donner toutes nos possessions de valeur. Ils nous ont pris le téléphone, ils nous ont pris la montre, les portefeuilles des téléphones," a raconté une des victimes.

Les auteurs ont été aperçus ce même soir par une patrouille ; en voyant les agents, ils se sont mis à courir, mais l'un d'eux a été capturé et a ensuite été reconnu par les filles.

Bien que le régime le nie, en plein milieu de la crise que traverse la société cubaine, les délits de vol et d'autres crimes violents augmentent de plus en plus.

La semaine dernière, un homme qui a arraché le sac à main d'une femme dans le parc Plaza de Marte, à Santiago de Cuba, a été arrêté par des passants et la police qui patrouillait dans les environs.

Le voleur s'était enfui après avoir dépouillé la dame de ses biens, a rapporté le journaliste indépendant Yosmany Mayeta Labrada, qui a partagé une vidéo où l'on voyait un agent gardant un homme avec les mains menottées.

Quelques jours auparavant, la police a arrêté un homme qui a volé le sac d'une jeune écologiste qui était avec ses camarades en train de nettoyer la plage de Guanabo, à La Havane de l'Est.

La jeune fille fait partie d'un groupe d'écologistes qui, de manière altruiste, se sont rendu à la plage pour travailler sur le nettoyage et l'assainissement. Pendant le travail, elle a décidé de laisser son sac sur le sable, dans lequel elle avait de la crème solaire, son téléphone portable et plus de 3 000 pesos.