Le propriétaire d'une maison dans la ville de Santiago de Cuba a surpris un homme en train de voler dans son domicile, qu'il a affronté et blessé avec une machette, selon des personnes présentes sur les lieux de l'incident.
Le fait s'est produit dans le quartier La Risueña, en entrant par la Salle Polyvalente Alejandro Urgellés par l'avenue Mariana Grajales, a confirmé une source au communicateur Yosmany Mayeta.
La vidéo envoyée à Mayeta a capturé le moment où un homme sortait le voleur, blessé, en le tenant fermement par le T-shirt qu'il portait et le mettait dans une patrouille, devant deux policiers, qui n'ont pas intervenu dans l'arrestation du suspect.
Selon le récit de la personne qui a enregistré la vidéo, le propriétaire de la maison, identifié par le nom d'Urbano, “est rentré du travail et a rencontré le voleur, et il lui a porté des coups de machette à la tête”.
Presque certainement, ce n'est pas la première fois que le propriétaire de la maison est victime de voleurs. La source a assuré que, il y a quelques jours, “on a vidé la maison pendant qu'il travaillait”.
Jusqu'à présent, aucun détail supplémentaire n'a été divulgué sur cet incident, qui met de nouveau en évidence l'escalade criminelle dans le pays, face à laquelle de nombreux citoyens décident d'agir par eux-mêmes, pour punir les délinquants.
Ces derniers jours, des voisins du quartier Sevillano, à La Havane, ont capturé et frappé un voleur qu'ils ont découvert en train d'essayer de cambrioler des maisons du quartier. Puis, ils l'ont fait s'asseoir dans la rue et ont attendu que la police arrive et l'emmène en détention.
Cette même semaine, des résidents du quartier d'Indaya, dans la municipalité de Marianao, également dans la capitale, ont attrapé un homme qui avait volé dans une des maisons, après quoi ils l'ont ligoté et retenu jusqu'à l'arrivée de la police.
Fin mai, le gouvernement cubain a reconnu que sa politique de "main dure" et de lutte contre la délinquance n'a pas donné de résultats et que les "phénomènes" criminels prolifèrent dans la société.
«Oui, il y a affrontement», a affirmé alors le Premier ministre Manuel Marrero Cruz, mais les crimes et les illégalités prolifèrent au lieu de diminuer, a-t-il admis.
Le régime ne publie pas de statistiques sur les faits criminels dans le pays et la presse officielle rapporte rarement des événements de ce type, sauf lorsqu'ils ont un grand impact sur la société, comme le meurtre brutal de quatre personnes à Ceballos, Ciego de Ávila, en août dernier.
Cependant, sur les réseaux sociaux, les Cubains dénoncent chaque jour des faits qui montrent l'augmentation croissante de la délinquance et de la criminalité à Cuba.
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