Le grave déficit de capacité de génération du système électroénergétique national (SEN) a diminué au cours des dernières 24 heures et pour ce samedi, l'Union Électrique de Cuba (UNE) a prévu des coupures de courant qui atteindront "seulement" 800 MW.
Parmi les plus de 1 500 MW d'affectations enregistrés ce jeudi et les près de 1 000 de la veille, l'entreprise d'État a annoncé ce samedi une situation que le journaliste officiel José Miguel Solís a qualifiée sur ses réseaux de "légère amélioration", à condition qu'aucun imprévu ne se produise au cours de la journée.
« On estime pour l'heure de pointe une disponibilité de 2 370 MW et une demande maximale de 3 100 MW, pour un déficit de 730 MW. Si les conditions prévues se maintiennent, une affectation de 800 MW est annoncée à cet horaire », a déclaré la UNE sur ses réseaux sociaux.
Vendredi, comme cela s'est produit tout au long de la semaine, "le service a été affecté 24 heures sur 24 en raison d'un déficit de capacité de génération".
« La maximale affectation pendant l'heure de pointe a été de 991 MW à 20h20, coïncidant avec l'heure de pointe », a précisé l'entreprise.
Le manque de combustible et les pannes dans les unités de plusieurs centrales thermiques (CTE) – qui mettent en évidence l'échec de la stratégie du régime cubain pour l'été – continuent d'influer sur le collapse du SEN.
Ce samedi, "l'unité 8 de la CTE Mariel, l'unité 4 de la CTE Carlos Manuel de Céspedes, les unités 5 et 6 de la CTE Nuevitas, l'unité 2 de la CTE Felton et l'unité 5 de la CTE Renté sont en panne", soit deux de moins que les huit unités signalées comme en panne jeudi. Apparemment, les pannes ont déjà été résolues pour l'unité 1 de la CTE Santa Cruz et l'unité 6 de Renté.
Mercredi, le ministre de l'Énergie et des Mines de Cuba, Vicente de la O Levy, a exprimé son avis sur la situation critique du SEN, assurant que le combustible qui pourrait soulager la crise “se trouve dans les ports cubains”, mais sans être déchargé.
Aussi, il a souligné que, dans un "sacrifice financier du pays", le déchargement du combustible en question était prévu en quelques heures, présentant comme un grand succès le fait que "des montants élevés d'argent sont payés chaque semaine", mais laissant entrevoir la possibilité que, face aux difficultés financières du régime, la situation puisse se reproduire dans les prochains jours.
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