L'ouragan Helene a été le cyclone tropical le plus intense de la saison des ouragans de l'Atlantique de 1958. C'était la huitième tempête tropicale et le quatrième ouragan de l'année. Helene s'est formée à partir d'une onde tropicale à l'est des Antilles mineures le 21 septembre 1958 et a atteint la catégorie quatre à 15 km de Cape Fear, Caroline du Nord, avant de se retirer en mer. Bien qu'il n'ait pas touché terre en Caroline du Nord, sa proximité a causé d'importants dégâts sur la côte est des États-Unis. Les vents forts ont provoqué des coupures de courant généralisées, perturbant les télécommunications le long de la côte. Aux États-Unis, les dommages ont atteint 11,2 millions de dollars et il y a eu une mort indirecte. Après avoir frappé les États-Unis, Helene a produit de forts vents et de fortes pluies dans une grande partie de l'Atlantique canadien.
Les dommages totaux associés à Helene aux États-Unis et au Canada se sont élevés à 11,4 millions de dollars, faisant de Helene la tempête la plus coûteuse de la saison de 1958.
L'ouragan Helene de 2018 était un cyclone tropical de catégorie 2 dans l'Atlantique qui s'est distingué par le fait d'être l'un des rares systèmes tropicaux à s'approcher de l'Europe, affectant des pays tels que le Portugal, l'Espagne, la France et le Royaume-Uni.
Ce fut la huitième tempête nommée, le quatrième ouragan et le deuxième ouragan majeur après le puissant ouragan Florence lors de la saison des ouragans dans l'Atlantique de 2018.
Formée à partir d'une onde de l'est provenant d'Afrique, Helene s'est intensifiée rapidement pour atteindre la catégorie 3 sur les eaux chaudes de l'Atlantique, mais s'est affaiblie en s'approchant de l'Europe en raison des basses températures océaniques et de l'augmentation du cisaillement.
Helene a affecté le Sénégal et le Cap-Vert avec des inondations et des dommages matériels, et a traversé les Açores en tant que tempête tropicale avec peu de destructions. Sur la Péninsule ibérique, les impacts ont été limités à des vents violents et des vagues allant jusqu'à 4 mètres, tandis qu'au Royaume-Uni et en Irlande, des vents allant jusqu'à 90 km/h et de fortes pluies ont été enregistrés avant que Helene ne disparaisse sur l'Irlande.
Pourquoi la coïncidence dans le nom des trois ouragans ?
L'Organisation météorologique mondiale (OMM), basée à Genève, est l'entité responsable de nommer les ouragans. Elle utilise un processus strict pour attribuer des noms à ces phénomènes, créant des listes annuelles pour l'Atlantique et le Pacifique. La liste de l'Atlantique comprend 21 noms, masculins et féminins, qui s'alternent et se recyclent tous les 6 ans, dont les noms peuvent être consultés sur le site du Laboratoire océanographique et météorologique de l'Atlantique de la NOAA. Dans le bassin du Pacifique, le système est similaire, mais avec une liste de 24 noms.
Si une tempête cause un impact significatif en termes de pertes humaines ou de dommages matériels, tout pays touché peut demander que son nom soit retiré définitivement de la liste.
Chaque fois qu'une nouvelle tempête se forme, le nom suivant de la liste est attribué, répétant le cycle une fois terminé. Cependant, si une tempête cause un impact significatif en termes de pertes humaines ou de dommages matériels, tout pays touché peut demander que son nom soit retiré définitivement de la liste. Cela vise à éviter la confusion avec un cyclone historiquement connu et un actuel dans le bassin de l'Atlantique. Des exemples notables incluent les ouragans catastrophiques et puissants de catégorie 5, Katrina en 2005 et Irma en 2017. Parfois, les noms sont supprimés pour d'autres raisons, telles que des considérations culturelles ou politiques.
Existe-t-il alors la possibilité que Helene soit retiré des listes de noms pour les tempêtes tropicales, après avoir nommé trois ouragans, le plus récent ayant de fortes chances de causer des dégâts importants, s'il atteignait, comme prévu, la catégorie 4 catastrophique sur l'échelle de Saffir-Simpson ?
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