Plus de 425 000 migrants classés comme délinquants sont en liberté aux États-Unis.

ICE a accusé les soi-disant villes "sanctuaires" de refuser de coopérer avec les forces de l'ordre fédérales dans la déportation des criminels immigrants illégaux.

Policía de ICE (Imagen de referencia) © X / ICE
Police de l'ICE (Image de référence)Photo © X / ICE

Plus de 425 000 migrants classés comme criminels sont en liberté aux États-Unis, selon des données du Service de l'immigration et des douanes (ICE).

L'agence a envoyé au représentant républicain du Texas, Tony Gonzales, les chiffres nationaux des immigrants illégaux ayant des accusations ou des condamnations pénales jusqu'au 21 juillet de cette année.

Les données sont divisées entre les migrants qui se trouvent en prison et ceux qui ne sont pas détenus. Le dossier des non détenus, qui compte actuellement plus de 7 millions de personnes, inclut les sans-papiers avec des ordres de déportation définitifs ou qui sont en cours de procédures de déportation mais ne sont pas sous la garde de l'ICE.

Dans ce gigantesque groupe de non-détentus, il y a 425,431 criminels condamnés et 222,141 avec des charges pénales en attente.

Parmi eux, 62 231 ont été condamnés pour agression, 56 533 pour drogues, 15 811 pour agression sexuelle, 14 301 pour vol et 2 521 pour enlèvement.

Dans une déclaration publiée par la chaîne Fox, ICE a accusé les soi-disant villes sanctuaires de refuser de coopérer avec les forces de l'ordre fédérales dans la déportation de criminels immigrants illégaux.

"Le ICE reconnaît que certaines juridictions s'inquiètent du fait que coopérer avec les fonctionnaires fédéraux de l'immigration érodera la confiance au sein des communautés immigrées et compliquera le travail des forces de sécurité locales pour servir ces populations. Cependant, les politiques de 'sanctuaire' peuvent finir par protéger des criminels dangereux, qui victimisent souvent ces mêmes communautés", a-t-il affirmé.

Selon le document, de la mi-mai 2023 à la fin juillet 2024, le Département de la Sécurité nationale (DHS) a renvoyé plus de 893 600 personnes, y compris plus de 138 300 dans des unités familiales.

"La plupart des personnes rencontrées à la frontière sud-ouest au cours des trois dernières années ont été expulsées, renvoyées ou refoulées", a-t-il précisé.

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