Juan Carlos Santana Novoa, vice-ministre du Travail et de la Sécurité sociale de Cuba, a demandé l'asile politique ce lundi à la frontière de Nogales, en Arizona, et est en liberté aux États-Unis, avec une date de comparution devant le tribunal le 21 août 2026.
La nouvelle a été révélée par Mario J. Pentón à partir de sources anonymes du gouvernement, ainsi que d'immigrants qui ont partagé avec le haut dirigeant sans savoir qui il était vraiment.
«Nous n'avions aucune idée de qui était cet homme jusqu'au moment où nous sommes arrivés à la frontière et qu'on l'a appelé par son nom. Nous étions huit Cubains dans le groupe. Il était à Tamaulipas et nous a demandé de nous unir pour prendre rendez-vous avec CBP One», a déclaré à Martí Noticias l'une des migrantes qui accompagnaient le vice-ministre.
Une autre des personnes interviewées a dit qu'ils plaisantaient toujours avec lui en disant qu'il "avait l'air d'un dirigeant cubain", ce qui s'est avéré être vrai.
Il a également été rapporté que Santos Novoa avait déjà perdu un rendez-vous de CBP One en raison de son séjour à Cuba et qu'il "était très mystérieux à propos de tout ce qui concerne sa famille et son passé".
Les membres du groupe de voyage du vice-ministre affirment qu'il a été la seule personne acceptée pour entrer aux États-Unis.
«On l'a appelé, on lui a demandé s'il venait avec la femme ou seul, on lui a scanné le visage et on l'a laissé passer, mais au reste d'entre nous, on a dit que notre rendez-vous n'était pas dans ce port. Nous sommes dévastés et, en même temps, nous avons peur qu'on nous relie à cette personne et qu'on nous mette sur une liste noire», a révélé avec déception l'un des interviewés.
Une publication sur Facebook de l'Ambassade de Cuba au Mexique en date du 4 septembre a révélé que le vice-ministre du Travail et de la Sécurité Sociale de Cuba est intervenu ce jour-là lors du panel intitulé "Réformes Structurelles et Longévité" de la Ière Sommet Technique des Commissions Américaines de Sécurité Sociale, tenu à Mexico.
Santana Novoa a été nommé vice-ministre du Travail et de la Sécurité sociale le 11 janvier 2022, selon ce qui figure sur la page officielle de l'entité.
Jusqu'à la clôture de cet article, le gouvernement cubain ne s'est pas prononcé sur ce qui est arrivé au haut responsable castriste, qui s'ajoute à une fuite croissante de dirigeants, anciens dirigeants, juges, procureurs et d'autres figures associées au gouvernement qui se sont dirigés vers les États-Unis par divers moyens.
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