Seidy La Niña dit que les artistes cubains qui arrivent à Miami avec de la renommée "ont plus de facilités".

Selon l'artiste, pour les chanteurs qui commencent de zéro à se faire un nom, par exemple à Miami comme cela a été son cas, il leur est extrêmement complexe de faire décoller leur carrière.


Seidy La Niña a lancé un débat sur Instagram sur “qui a la vie plus facile, les artistes aux USA ou à Cuba”, auquel de nombreux de ses abonnés ont participé.

Selon l'artiste, il est extrêmement complexe pour les chanteurs qui commencent de zéro à se faire un chemin, par exemple à Miami comme ce fut son cas, de faire décoller leur carrière.

“Un artiste qui vient de Cuba a comme un son qui avance, ici presque tous les producteurs lui donnent des opportunités ; pour un artiste qui est d'ici de Miami quand nous allons dans un studio, je parle de ma propre expérience vécue, le minimum qu'on m'a facturé était mille dollars, parce que personne ne te connaît, parce que tu as moins de chances, parce que tu es un petit Américain”, a été le premier argument de Seidy.

"Pour un artiste qui vit à Cuba et qui vient ici et qui a déjà un petit nom, c'est super facile de remplir un concert ; pour un artiste comme moi qui vit ici à Miami, pour pouvoir remplir un concert, c'est super, méga difficile, et ça, ce sont quelques-unes des choses que je peux vous donner en exemple," a ajouté la chanteuse.

Entre ses adeptes, les opinions étaient partagées : « Eh bien, je ne suis pas artiste, mais tout le monde dit que c'est difficile ici (USA), il y a beaucoup de talents et ce que tu dis a du sens, tous les débuts sont difficiles » ; « Au moment de donner des concerts et d'enregistrer, c'est plus facile pour ceux qui vivent à Cuba, mais lorsqu'il s'agit de distribuer la musique sur des plateformes digitales et de pouvoir encaisser son % de sa musique, c'est plus difficile pour eux » ; « Je suis cubaine vivant à Cuba et je n'ai pas de son. C'est difficile aussi car ici on veut te faire payer très cher » ; « Tu as tout à fait raison, ici nous avons beaucoup de mal à repartir de zéro sans avoir fait de musique à Cuba » ; « C'est plus facile depuis Cuba car ici à Miami, très peu de gens veulent t'aider parce que tout est une compétition et ils pensent que si ils t'aident, tu vas leur piquer leurs haricots ».

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Deneb González

Rédactrice de CiberCuba Divertissement


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