La province de Las Tunas a enregistré une augmentation de huit pour cent de la criminalité depuis le début de l'année 2024, par rapport à la même période de l'année précédente, bien que le régime soit confiant de pouvoir freiner cette tendance grâce aux mesures récemment mises en place.
Le périodique officiel Periódico 26 a rapporté sur Facebook que, lors d'une plénière extraordinaire élargie du Comité provincial du Parti à Las Tunas, en présence de Miguel Díaz-Canel, il a été affirmé que les mesures appliquées ont permis de contenir l'incidence de la délinquance depuis le deuxième trimestre, tout en minimisant le fait que la criminalité a augmenté de manière significative.
Un exemple de cela est qu'un total de 48 vols ont été commis dans les entrepôts de la province de Las Tunas au cours du premier semestre de l'année, se concentrant principalement dans la ville principale et dans la municipalité de Puerto Padre, avec une augmentation significative durant les mois de juillet et août.
Les municipalités de Las Tunas et de Puerto Padre concentrent 73 % des vols avec effraction signalés au cours des six premiers mois de l'année.
D'autres faits criminels étaient liés à la profanation de tombes dans le cimetière Vicente García, où plusieurs mausolées ont été violés et les restes des défunts sont éparpillés sur le sol.
Lors de la séance plénière, Walter Simón Noris, premier secrétaire du Parti à Las Tunas, a également signalé que l'économie locale fait face à des difficultés qui se traduisent par le non-respect des objectifs de ventes nettes et d'exportations.
« Les chiffres prévus en termes de ventes nettes totales, de circulation mercantile de détail ou d'exportations ne sont pas atteints ; bien que le nombre d'entreprises publiques affichant des pertes ait diminué par rapport à l'année précédente », a-t-il souligné.
À ce panorama, il convient d'ajouter que les producteurs "n'ont pas respecté leurs livraisons convenues au système d'État de la viande et du lait"; cependant, dans une tentative de minimiser le problème, il a souligné que "les chiffres à cet égard par rapport à 2023 sont supérieurs".
Noris a reconnu que la situation de l'agroindustrie sucrière est désastreuse, soulignant que, à l'exception du respect de la norme technique 52 au central Antonio Guiteras, le reste des indicateurs est alarmant.
La quantité d'hectares de canne à sucre cultivés, les terres défrichées et les zones exemptes de mauvaises herbes sont inquiétamment faibles, ce qui aggrave encore la situation du secteur dans la province.
Noris a prévu que seul le centre Antonio Guiteras sera en mesure de produire du sucre lors de la prochaine campagne, tandis que les usines Majibacoa et Amancio Rodríguez seront limitées à la production de mélasse.
« La zafra est l'un des principaux défis auxquels nous sommes confrontés », a souligné le dirigeant, insinuant le grave problème que rencontre le secteur dans la région orientale.
Concernant la bancarisation de l'économie, les chiffres présentés par le Premier Secrétaire du Parti montrent une augmentation des transactions via des canaux électroniques, avec une hausse de 10 % par rapport à la fin de 2023.
Actuellement, plus de 40 000 opérations sont effectuées chaque semaine en ligne et 270 000 par le biais de divers canaux établis, a-t-il souligné.
Toutefois, il a averti que l'entrée de liquidités dans le système bancaire de Las Tunas n'atteint que 63 % des objectifs prévus.
De plus, à peine un dixième des formes de production non étatiques dans le secteur agricole a mis en place des passerelles de paiement numériques, ce qui témoigne de l'adoption lente des outils nécessaires à la modernisation de l'économie locale.
Le dirigeant a affirmé qu'en 2024, les structures de contrôle et de surveillance à Las Tunas renforceraient leurs actions contre les différents acteurs économiques, augmentant ainsi l'imposition et le recouvrement des amendes, ainsi que les inspections et la lutte contre les illégalités et les indiscipline sociales.
Selon Noris, le bilan a été positif : plus de 42 millions de pesos ont été collectés pour les finances publiques, résultant de la détection de sous-déclarations de revenus par des contribuables impliqués dans des importations ou dans l'achat et la vente de voitures et de logements entre particuliers.
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