Ils empêchent pour la énième fois la visite familiale au prisonnier politique José Daniel Ferrer.

L'épouse et deux enfants de José Daniel Ferrer se sont présentés à la prison avec l'intention de le voir, mais l'accès leur a de nouveau été refusé.

José Daniel Ferrer y Nelva Ismaray Ortega © Facebook
José Daniel Ferrer et Nelva Ismaray OrtegaPhoto © Facebook

Ana Belkis Ferrer García, sœur du prisonnier politique cubain José Daniel Ferrer, a dénoncé qu'une fois de plus, le régime a empêché la visite de sa famille à la prison de Mar Verde, située à Santiago de Cuba.

À travers un message sur le réseau social Facebook, Ferrer García a rapporté que le vendredi 4 octobre 2024, l'épouse et les deux enfants de José Daniel se sont rendus en prison avec l'intention de le voir, mais l'accès leur a de nouveau été refusé. On leur a seulement permis de remettre une jaba avec des aliments et des produits d'hygiène.

Publication Facebook/José Daniel Ferrer García

Depuis mars 2023, la dictature de Castro et Díaz-Canel a maintenu Ferrer éloigné de sa famille, empêchant son droit aux visites familiales et conjugales, ainsi qu'aux appels téléphoniques, ce qui fait désormais 19 mois consécutifs sans contact.

«JUSTICE, LIBERTÉ ET VIE POUR #SOSFerrer ET TOUS LES PRISONNIERS POLITIQUES ! À BAS LA DICTATURE CASTRO CANEL COMMUNISTE !» a exprimé Ferrer García, appelant la communauté internationale et les défenseurs des droits de l'homme.

La dernière membre de la famille à avoir eu accès a été sa femme Nelva Ismarays Ortega Tamayo, qui en avril a dû se présenter devant les autorités pénitentiaires pour revendiquer son droit à voir le prisonnier politique.

Après plusieurs mois sans pouvoir le voir, Nelva Ismaray n'a profité que de deux minutes dans la prison de haute sécurité. Le lundi 29 juillet, le leader de l'Union Patriótica de Cuba (Unpacu) a célébré ses 54 ans et même à cette date, ils n'ont pas accédé à lui accorder le droit qui lui revient.

Le leader de l'Unpacu a été arrêté le 11 juillet 2021 pour avoir tenté de se joindre aux manifestations populaires de ce jour-là.

Il purgait une peine de quatre ans de prison imposée en février 2020 pour le présumé délit de "blessures et privation de liberté" à l'encontre d'un tiers, qui avait été commuée en une peine de quatre ans et demi de détention à domicile.

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