La phrase de Martí que nous n'avons jamais apprise en entier et qui te fera réfléchir.

Nous avons grandi en écoutant à plusieurs reprises une phrase martienne sortie de son contexte, une réflexion beaucoup plus profonde que ce que l'on nous a fait croire, qui aborde la liberté et la prospérité de manière intégrale. Voici son histoire.

Estatua de José Martí Pérez, Apóstol de Cuba © Foto © Radio Ciudad del Mar (Cienfuegos)
Statue de José Martí Pérez, Apôtre de CubaPhoto © Photo © Radio Ciudad del Mar (Cienfuegos)

"Être cultivé est le seul moyen d'être libre" dit la citation martiana qui apparaissait sur l'écran des téléviseurs Panda.

Photo : Julio Batista

La phrase se trouve dans le préface de Martí au livre “Cuentos de hoy y de mañana” de Rafael de Castro Palomino daté à New York en mai 1884. Spécifiquement dans la section qu'il consacre aux maîtres ambulants.

C'est un texte extensif qui réfléchit sur l'importance de l'ÉDUCATION et de la connaissance comme piliers essentiels pour la croissance personnelle, mais aussi sur l'importance de la LIBERTÉ et de la PROSPÉRITÉ des peuples.

« Être bon est le seul moyen d'être heureux. Être cultivé est le seul moyen d'être libre. Mais, dans la commune nature humaine, il faut être prospère pour être bon. » Voilà la citation complète.

Martí explique un peu avant de donner la célèbre citation que la prospérité est essentielle pour être bon, car dans la nature humaine, on ne peut pas être bienveillant si l'on n'est pas prospère.

«Les hommes doivent vivre dans la jouissance pacifique, naturelle et inévitable de la Liberté, comme ils vivent dans la jouissance de l'air et de la lumière. Un peuple où l'affection pour la richesse et la connaissance de la douceur, des besoins et des plaisirs de la vie ne s'épanouissent pas également est condamné à mourir.»

Il souligne également que les hommes grandissent non seulement lorsqu'ils acquièrent des biens matériels, mais aussi lorsqu'ils apprennent et font le bien autour d'eux, car celui qui agit avec générosité grandit moralement, tandis que l'égoïste s'isole et vieillit intérieurement, le comparant à un "insecte".

De plus, il parle de la richesse et de la prospérité d'une perspective qui combine le moral avec le matériel. Il explique que la véritable prospérité et richesse proviennent de la connaissance, du travail honnête et du culture de la nature. Pour Martí, la prospérité n'est pas seulement une question d'accumuler des biens, mais de comprendre et d'exploiter les ressources naturelles de manière éthique et productive.

Quel est pour Martí le seul chemin ouvert à la prospérité constante ?

Dans le paragraphe suivant la citation, il explique : cultiver et tirer parti des éléments inépuisables et infatigables de la nature. Il souligne que la nature est généreuse et offre des opportunités illimitées en fournissant ce qui est nécessaire à la vie si elle est cultivée avec sagesse et travail. Il affirme que la richesse provient de l'échange de produits que la nature offre et que cet échange constant entre les régions assure le bien-être et la richesse de tous les peuples.

« Les hommes auront toujours besoin des produits de la nature. Et comme dans chaque région, seuls certains produits se trouvent, leur échange actif sera toujours maintenu, ce qui garantit à tous les peuples le confort et la richesse. »

De cette manière, elle offre une solution économique basée sur l'utilisation des ressources naturelles et l'échange équitable entre les différentes régions.

Selon lui, chaque région du monde produit certains biens spécifiques qui ne se trouvent pas ailleurs, ce qui rend nécessaire et naturel l'échange actif de produits entre les nations. Cette dynamique de commerce constant garantit non seulement l'accès à des biens qui ne peuvent pas être produits localement, mais elle assure également la prospérité et le confort de tous les peuples.

En essence, un système économique fondé sur le commerce équitable et l'utilisation rationnelle des ressources naturelles. Pour Martí, cet échange économique, basé sur la générosité de la nature et l'effort honnête, est essentiel pour la croissance et la prospérité tant individuelle que collective.

Liberté, éducation et prospérité, les principes martiniens qui ne sont pas respectés à Cuba.

La Révolution cubaine se contredit avec les principes martiniens d'éducation, de liberté et de prospérité.

Martí soutenait que "être cultivé est le seul moyen d'être libre", mais à Cuba, l'éducation est devenue un instrument de contrôle idéologique au lieu de favoriser la pensée libre. Le système éducatif est conçu pour endoctriner, non pour émanciper, maintenant la population sous une constante manipulation.

De plus, Martí liait la prospérité à la bonté et à l'utilisation éthique des ressources, mais le régime a criminalisé la richesse personnelle et l'entrepreneuriat, condamnant le peuple à un engourdissement économique perpétuel.

Le rêve de Martí d'une nation libre, éduquée et prospère a été trahi par les politiques du gouvernement cubain, qui utilise son héritage comme excuse pour maintenir un système qui en réalité détruit ces idéaux.

La Cuba actuelle est un reflet de cette trahison, et les Cubains doivent le reconnaître pour commencer à se battre pour la véritable liberté et prospérité que Martí désirait.

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