Rigo León, l'un des designers de la murale de El Taiger à Miami, réalisée par le jeune artiste Reinier Villa Herrera sur un mur de la Calle Ocho, a assuré que l'œuvre est bien plus qu'un hommage au reggaetoner cubain décédé le 10 octobre dernier.
Sur son profil Instagram, l'artiste a raconté comment cette idée s'est concrétisée et les significations qu'ils ont voulu lui donner à cette peinture à grande échelle.
« Ce murale n'est pas seulement un hommage à El Taiger, c'est un hommage à l'amour et à la paix, c'est un hommage à ses enfants et à sa famille qui pleurent son départ et sa santé mentale », a déclaré Rigo León.
«Il y a à peine une semaine, quelques jours après le décès de José, avec beaucoup de douleur et d'empathie, mon frère et ami de plus de 25 ans, Nelson Martínez, m'a appelé pour que jepeigne une murale en son honneur et ainsi laisser une empreinte à Miami dans El Santo de Calle Ocho, un endroit que José appréciait tant. J'avais déjà peint auparavant pour eux, mais j'avais un voyage prévu, alors je lui ai dit que ce serait un honneur mais que je ne serais pas dans le pays. Cependant, avant de partir pour mon voyage de pèlerinage en Bosnie, j'allais concevoir la murale avec Reinier Villa, un jeune artiste cubain émergent et un grand ami avec qui j'ai déjà travaillé et qui est fan de la musique de l'artiste. Nous nous sommes tous mis d'accord et en à peine quelques jours, nous avions tout prêt. Reinier Villa a réalisé avec soin le design, dont je suis fier et reconnaissant pour l'amour qu'il y a consacré et le temps qu'il a mis à l'exécuter », a raconté le peintre.
"Il est triste de voir un ami ou un membre de la famille mourir, peu importe les circonstances, nous sommes tous égaux aux yeux de Dieu, personne n'est mieux qu'un autre, personne n'a le droit de juger qui que ce soit et nous méritons tous une seconde et une troisième chance. Que Dieu le garde dans la gloire car ce que lui veut, c'est que tu aies un cœur pur," a conclu l'artiste plasticien.
Sur la fresque, en plus du visage souriant d'El Taiger, on peut lire les initiales LBMA et la phrase "La tranka de Cuba" qui signifiaient tant pour lui.
Des fans, des amis et des collègues de l'artiste sont arrivés sur place pour couvrir le mur de graffitis avec leurs signatures et messages pour le reggaeton cubain.
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