Trump défend son plan de déportations : "Nous n'avons pas d'autre choix."

Donald Trump accorde la priorité à la sécurité des frontières avec le Mexique et prévoit des expulsions massives de criminels dangereux. Il cherche également à attirer légalement des personnes et des entreprises qui contribuent au pays.

Donald Trump © Wikimedia Commons
Donald TrumpPhoto © Wikimedia Commons

Le président élu des États-Unis, Donald Trump, a affirmé ce jeudi que la sécurité à la frontière avec le Mexique sera l'une de ses priorités lorsqu'il retrouvera la Maison Blanche en janvier.

Lors d'une interview exclusive avec NBC News, il a annoncé la mise en place d'un plan de déportations massives, promettant d'expulser des criminels dangereux tels que des meurtriers et des narcotrafiquants qui, selon lui, ne devraient pas rester dans le pays.

Trump a défendu la déportation de ces individus sans se soucier des coûts.

"Ce n'est pas une question de coût. En réalité, nous n'avons pas d'autre option. Il y a des gens qui ont tué et commis des meurtres, des barons de la drogue qui ont détruit des pays, et maintenant ils vont retourner dans ces pays, car ici ils ne restent pas. Ce n'est pas une affaire de... ce n'est pas une affaire de coût", a-t-il expliqué.

Il a également déclaré qu'il ne se concentrera pas seulement sur les expulsions massives, mais qu'il encouragera aussi l'entrée de personnes et d'entreprises prêtes à contribuer légalement au pays.

"Nous souhaitons attirer les gens. De nombreuses entreprises viendront dans notre pays. Nous voulons que les compagnies et les usines s'installent ici," a-t-il affirmé, tout en soulignant que les personnes qui entrent doivent le faire légalement et sans antécédents criminels.

Le président élu a également souligné que sa politique migratoire se concentrera sur l'expulsion de ceux qui représentent une menace pour la sécurité nationale, en précisant que les électeurs soutenaient son approche visant à déporter les meurtriers, les narcotrafiquants et les membres de gangs, qui ne devraient pas être les bienvenus aux États-Unis.

Lors de son entretien avec la journaliste Kristen Welker, le président élu a également évoqué le soutien qu'il a reçu durant les élections, mettant en avant le vote des Latino-américains, malgré la rhétorique anti-immigrante qui a marqué ses campagnes passées.

Le président élu a en partie attribué sa victoire à sa position ferme sur l'immigration, en mentionnant que de nombreux électeurs soutiennent l'idée de frontières sécurisées et d'un processus migratoire légal et ordonné.

"Ils veulent avoir des frontières et ils aiment que les gens viennent, mais ils doivent venir avec amour pour le pays. Ils doivent venir légalement", a déclaré Trump.

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