La Unión Électrique (UNE) de Cuba a annoncé pour ce mardi des coupures de courant en raison d'un déficit de capacité de production supérieur à 1 100 MW.
Aux graves dommages causés par l'ouragan Rafael et les séismes dans les zones occidentale et orientale, s'ajoutent les pannes et les maintenances dans cinq centrales thermiques.
Six jours après le passage de l'ouragan, 158 MW restent affectés en raison des dommages causés aux réseaux électriques par le phénomène (Artemisa 125 MW, La Havane 10 MW et Mayabeque 14 MW).
Selon le rapport quotidien, à 7h00 ce mercredi, 381 MW étaient affectés par un déficit de génération. À midi, il est estimé que ce chiffre grimpe à 750 MW, et pour l'heure de pointe, une affectation de 1 168 MW est prévue.
Mardi, la reprise de la zone ouest du Système Électroénergétique National (SEN) a été poursuivie. À 21h44, le système électrique a été interconnecté de Pinar del Río à Guantánamo.
Le service a été perturbé durant 24 heures, avec une demande maximale de 1047 MW à 18h40, coïncidant avec le pic de consommation, touchant les provinces de Matanzas à Guantánamo. La perturbation s'est poursuivie tout au long de la nuit d'aujourd'hui.
Cinq unités des centrales thermiques de Mariel, Cienfuegos, Felton et Renté présentent des pannes. De plus, trois blocs des centrales thermiques de Renté, Santa Cruz et Cienfuegos sont en cours de maintenance.
Pendant ce temps, une unité de la centrale thermétique de Mariel reste hors service en raison de faibles niveaux d'eau.
Sont hors service en raison de l'approvisionnement en combustible 37 centrales de génération distribuée avec une capacité de 130 MW et la centrale de Santiago de Cuba avec 67 MW (soit un total de 197 MW), tandis que les limitations dans la génération thermique s'élèvent à 368 MW.
Six jours après le passage de l'ouragan Rafael dans la région occidentale de Cuba, seulement 2 % de la province d'Artemisa est électrifiée.
Selon les informations rapportées lundi lors du Conseil de Défense Nationale de la Défense Civile, la question électrique demeure "très complexe" malgré l'envoi de brigades d'autres régions pour renforcer les travaux de réparations.
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