On demande de l'aide pour un vendeur bien-aimé à Holguín : le "Maní por mony" a subi une ischémie cérébrale

Elizabeth Estrada, fille du vendeur de cacahuètes, a demandé de l'aide sur Facebook pour vendre le produit qu'elle a en stock et ainsi récupérer l'investissement réalisé par son père, qui est très malade.

Revolcó Holguin © El conocido vendedor de maní en Holgiuín, "Maní for money"
Revolcó HolguinPhoto © Le célèbre vendeur de cacahuètes à Holguín, "Cacahuètes contre de l'argent"

Elizabeth Estrada, fille d'un célèbre vendeur ambulant de Holguín, connu sous le nom de "maní por mony (money)", a demandé de l'aide sur Facebook pour qu'on lui achète les livres de cacahuètes grillées que son père n'a pas pu vendre en raison d'une ischémie cérébrale et "est très mal en point".

Dans un post partagé sur Revolico Holguin, Estrada explique que ce n'est que s'il parvient à vendre tout le produit, à 260 pesos la livre de cacahuètes grillées, qu'il pourra récupérer l'investissement réalisé par son père, qui est actuellement convalescent et incapable de sortir pour poursuivre sa vente habituelle.

Selon les explications de sa fille, le célèbre "Maní por mony" "traverse une période de santé très délicate" et a donc besoin de l'aide de ses clients habituels. Les personnes intéressées à acheter le maní peuvent se rendre au 12, numéro 5, entre 1 et 3, Reparto Luz, Holguin.

Les réactions au post de la fille de "Maní por mony" n'ont pas tardé. L'internaute Roberto Ricardo a demandé du soutien pour le vendeur. "Tous soutenons Maní por mony afin de continuer à voir le meilleur manisero, une part de la culture holguinera, se lever de ce lit," a-t-il souligné.

Beaucoup de personnes ont également souhaité un prompt rétablissement au manieur de cacahuètes, tandis que d'autres ont immédiatement conclu l'achat de cacahuètes afin que la famille puisse récupérer l'argent investi.

Il y en a même qui ont partagé des photos où on les voit en train d'acheter des cacahuètes à ce vendeur populaire, très apprécié à Holguín.

Des réactions solidaires comme celles vues dans ce post se font de plus en plus courantes à Cuba. Après l'ouragan Oscar, Geomanis Faure Ramírez, l'"homme-atelier", répare gratuitement des matelas à San Antonio del Sur, Guantánamo, offrant ainsi son soutien aux sinistrés. D'autres entrepreneurs viennent également en aide aux victimes.

Ces jours-ci, on a également fait connaître l'histoire d'un chauffeur de bus à La Havane qui a conduit un enfant en urgence médicale directement à l'hôpital sans s'arrêter. Cet acte a été soutenu par les passagers.

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