L'apparition fugace du Premier ministre Manuel Marrero Cruz lors d'une visioconférence pendant la réunion du Conseil de Défense Nationale, tenue le vendredi 15 novembre, a suscité de nombreux commentaires à Cuba en raison du bras plâtré qu'il a exhibé.
Cet événement a immédiatement suscité des spéculations sur la santé du dirigeant et sur les raisons qui l'avaient conduit à "disparaître" des radars de l'actualité des médias officiels du régime cubain après sa comparution infructueuse à la Télévision Cubaine le 17 octobre, où il s'était exprimé depuis Santiago de Cuba au sujet de l'“urgence énergétique” qui, le lendemain, entraînait l'effondrement total du système électroénergétique national (SEN).
Après la désastreuse apparition à la télévision, le Premier ministre du gouvernement de Miguel Díaz-Canel "sortait de l'antenne" et n'était plus mentionné dans ses activités jusqu'à près d'un mois plus tard, moment où le régime, par l'intermédiaire de sa presse officielle, le montrait dans un reportage du Noticiero de la Télévision Cubaine (NTV), sans que sa voix ne soit entendue et sans faire mention du plâtre visible sur son bras droit à travers la vidéoconférence.
« Je remercie ceux qui ont remarqué mon absence pour leur préoccupation. Un accident de travail durant des déplacements dans les provinces orientales a limité ma mobilité et m'a empêché d'être présent parmi vous », a déclaré Marrero Cruz ce samedi sur X (anciennement Twitter).
Sans préciser quel type d'accident ou de blessure il a subi au bras, le Premier ministre a assuré qu'il continuait à être "actif et à participer à distance aux principales activités et à la prise de décisions du gouvernement".
« Je serai bientôt sur le terrain, comme nous l'ont enseigné Fidel et Raúl : debout et en train de combattre », a ajouté le dirigeant dans son message concis.
Fin août, Díaz-Canel a également utilisé ses réseaux sociaux pour informer qu'il avait immobilisé son bras en raison de "fortes douleurs", dans un message où il a remercié ceux qui "s'étaient inquiétés" pour sa rétablissement.
"Un grand merci à ceux qui s'inquiètent pour mon bras en écharpe et à l'excellent équipe médicale qui a résolu de fortes douleurs à l'épaule," a posté le président sur son compte X.
Il a également expliqué que le bras droit était "immobilisé momentanément", mais que "le gauche fonctionne à plein, tout comme le reste du corps. Vaillant et déterminé, pour le pays".
Pendant plusieurs semaines, le dirigeant a été vu "beau et en colère" avec le bras en écharpe, tandis que le pays se dirigeait vers une nouvelle aggravation de sa crise énergétique et un effondrement total de son infrastructure électrique.
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