Daiquirí, l'histoire du cocktail cubain le plus rafraîchissant

La recette de ce cocktail est un exemple de la valeur des choses simples. Son histoire est curieusement un hommage à l'inventivité et à la créativité de ceux qui ont vécu et vivent sur cette merveilleuse île.

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Daiquirí avec Ron CaneyPhoto © Wikipedia Commons

Cet article date d'il y a 5 ans.

À Santiago de Cuba, il existe une plage appelée Daiquirí. Dans une mine de fer, de la même région et portant le même nom, travaillait à la fin du XIXe siècle l'ingénieur américain Jennings Cox. C'est à ce monsieur que l'on doit l'émergence du célèbre cocktail cubain Daiquirí.

Daiquirí est un cocktail pour se rafraîchir.

On raconte que Jennings Cox a reçu une visite chez lui et, alors qu'il préparait des boissons pour ses invités, il s'est rendu compte qu'il n'avait pas de gin. Il a donc dû faire preuve de créativité en tant qu'hôte à la cubaine. Il a utilisé du rhum blanc de Santiago et, pour adoucir le tout, il l'a camouflé avec du citron et du sucre.

Daiquirí courtoisie du Restaurant Draquecitos Habana/Cuisine Cubaine

Votre ami, l'ingénieur italien Giacomo Pagliuchi, a baptisé le cocktail du nom de la mine de fer qui les réunissait là pour des raisons de destin. C'est-à-dire, Daiquirí.

Le Daiquirí s'est peu à peu répandu dans les bars de l'île. Il existe même des preuves de sa consommation en dehors du territoire national depuis le début du XXe siècle. C'est un cocktail conçu pour rafraîchir. Mais c'est quelques années après sa création que M. Constantino Ribalaigua, barman de El Floridita, lui a donné son véritable caractère froid et savoureux en y incorporant judicieusement de la glace frappée.

Le bouche à oreille cubain a fait circuler l'histoire de ce cocktail de génération en génération.

Bar - Restaurant El Floridita / Photo : CiberCuba

Mon Daiquirí à El Floridita

Le véritable saut vers la renommée mondiale de ce cocktail d'El Floridita ne se trouvait pas seulement dans les mains du barman, mais aussi dans celles de son client, le Prix Nobel de Littérature Ernest Hemingway. À l'endroit où cet écrivain éminent se tenait habituellement au bar, se trouve aujourd'hui une sculpture qui le rappelle et évoque cette phrase inoubliable : « My Mojito in La Bodeguita, my Daiquiri in El Floridita ».

La recette de ce cocktail est un exemple de la valeur des choses simples. Son histoire est curieusement un hommage à l'inventivité et à la créativité de ceux qui ont vécu et vivent sur cette merveilleuse île.

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Gretchen Sánchez

Rédacteur de Contenu de Marque chez CiberCuba. Docteure en Sciences de l'Université d'Alicante et titulaire d'une licence en Études Socioculturelles.

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