Le leader cubain Miguel Díaz-Canel Il a déclaré qu'ils n'attendraient pas que "les bombes tombent sur le Venezuela ou sur Cuba, comme elles sont déjà tombées sur la Syrie et auparavant sur l'Irak et la Libye".
C'est ce qu'il a déclaré vendredi lors de son discours au 18ème Sommet du Mouvement des non-alignés tenu à Bakou. Son séjour dans la capitale de l'Azerbaïdjan s'inscrit dans le cadre d'un tournée européenne qui a commencé en Irlande le 20 octobre dernier.
"N'attendons pas que les bombes tombent sur le Venezuela ou sur Cuba, comme elles sont déjà tombées sur la Syrie et auparavant sur l'Irak et la Libye, pour soutenir leur reconstruction. Empêchons les agressions", a-t-il assuré, en faisant référence au gouvernement des États-Unis.
Le président a lié la prospérité de l'île au socialisme, malgré la rareté et le manque de liberté qui prévalent sur le territoire cubain.
"Nous n'abandonnerons pas nos efforts pour faire avancer notre projet de construction d'une nation prospère et durable. Cuba n'abandonnera pas un seul de ses principes", a-t-il ajouté.
Le discours de Díaz-Canel avait également des connotations bellicistes avec une référence à la Troisième Guerre mondiale.
"La Troisième Guerre mondiale n'est pas la prochaine guerre. C'est la guerre sans date de début ni calcul de fin, qui pendant des années a saigné des nations nobles et pacifiques (...) au nom de la lutte contre le terrorisme, de la défense de la démocratie, de la liberté ou de l'humanité. droits", a-t-il déclaré.
Díaz-Canel participe pour la première fois, depuis qu'il est à la tête du gouvernement, à un sommet du Mouvement des non-alignés (NAM), une organisation dont Cuba est membre depuis sa fondation en 1961.
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