ETECSA exclut les défaillances de la connexion à Internet pour "raison de maintenance" ce 11 juillet.

Le monopole des communications à Cuba, ETECSA, a dénoncé la circulation d'informations fausses concernant des perturbations dues à des travaux de maintenance prévus pour ce jeudi 11 juillet, date du troisième anniversaire des protestations historiques contre le régime de l'île.

À travers le réseau social Facebook, l'entreprise publique a écarté tout problème sur sa plateforme et a demandé aux utilisateurs de consulter son site web ou d'autres profils institutionnels pour toute information officielle.

Cependant, l'histoire raconte que le régime communiste manipule les choses à sa guise lors de ce type de commémorations et tente de faire taire les voix de ceux qui dénoncent les violations constantes sur le territoire antillais.

Il convient de rappeler qu'à la veille du défilé du 1er mai en 2024, des coupures de service Internet ont été signalées chez les journalistes indépendants cubains.

Depuis l'après-midi du 30 avril, au moins cinq journalistes de Cubanet, dont Osniel Carmona Breijo, Anay Remón, Vladimir Turró, Enrique Díaz et Alejandro Hernández Cepero, ont annoncé la suspension partielle ou totale de leur connexion à Internet.

Cela n'était pas un phénomène nouveau. Le régime, chaque fois qu'il organise un événement de masse ou à l'approche de dates significatives, interrompt le service des journalistes indépendants, les harcèle chez eux et va jusqu'à les arrêter dans des postes de police afin qu'ils ne puissent pas rapporter ce qui se passe à Cuba.

Ces actions mettent en lumière la répression continue contre la presse indépendante, mais elles témoignent également des actions de résistance et de la lutte pour la liberté d'expression sur l'île.

Il y a quelques semaines, malgré le mauvais service offert à ses utilisateurs, ETECSA a assuré que son service Internet est le moins cher de toute la Caraïbe.

Selon Lidia Esther Hidalgo Rodríguez, vice-présidente commerciale de l'entreprise publique, il est possible de breveter ce fait en tenant compte des paramètres du taux de change informel : "Un gigaoctet de données mobiles équivaut à 0,17 dollars", a déclaré au journal officiel Granma.