Bien qu'elle fournisse déjà des milliers de barils de pétrole à son allié politique, la Russie envisage de construire une raffinerie de pétrole à Cuba, selon ce qui a pu être révélé lors de la visite de plusieurs parlementaires sur l'île.
Entre les conversations officielles, l'idée mentionnée s'est avérée être un point central, car depuis le mois de mars, la nation eurasienne a repris les envois de combustible après une interruption d'un an, selon ce que Reuters a publié en citant l'agence Tass.
Le dirigeant Miguel Díaz-Canel a indiqué sur le réseau social X qu'il avait eu des conversations avec le président de la Douma d'État de l'Assemblée fédérale de la Fédération de Russie, Viacheslav Volodin, qui dirige la délégation visiteuse.
À travers le compte Présidence Cuba, le régime a également informé sur la rencontre.
"Cuba a du pétrole brut : il est logique de ne pas importer de produits pétroliers, mais de les produire ici", a déclaré au TASS le législateur Alexander Babakov. "Les plus grandes entreprises russes pourraient participer ici", a-t-il ajouté.
Comme on le sait, le Venezuela est le principal fournisseur de pétrole de Cuba, mais les envois ont diminué ces derniers temps en raison de la situation socio-politique régnante sur le territoire sud-américain.
Néanmoins, l'année dernière, le Mexique a également exporté des quantités significatives de pétrole, mais le flux n'a pas été constant.
En mars, Moscou a envoyé son premier pétrolier en plusieurs mois, a rapporté EFE. La cargaison était de 650,000 barils de pétrole brute dans le but d'aider l'île dans un contexte de manifestations en raison du manque d'énergie et de nourriture dans le pays.
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