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Le dirigeant cubain désigné, Miguel Díaz-Canel, a de nouveau exprimé son soutien, sur les réseaux sociaux, à la proclamation de Nicolás Maduro en tant que vainqueur des élections ayant eu lieu le dimanche 28 juillet. Les Cubains n'ont pas tardé à critiquer cet attachement à ce que la majorité de la communauté internationale considère comme une fraude.
« J'ai vu sur teleSURtv ta déclaration devant la presse, et je tiens à te féliciter à nouveau, frère Nicolás Maduro. La reconnaissance impériale du candidat perdant est une autre preuve de ceux qui tirent les ficelles de la conspiration contre la Révolution Bolivarienne. Ta dénonciation percutante les a démasqués », a écrit le chef d'État sur le réseau social X (anciennement connu sous le nom de Twitter).
Cependant, les paroles de Díaz-Canel ont suscité une réaction critique parmi ses partisans cubains, qui lui demandent d'exiger de son « ami » qu'il « montre les procès-verbaux » qui le déclarent victorieux de la lutte électorale.
«Le message depuis La Havane est très clair : Maduro, nie tout et fais gagner du temps... cela nous a réussi depuis 65 ans», a partagé un utilisateur dans la section des commentaires.
Une autre personne a écrit que pendant que Díaz-Canel félicite le Vénézuélien, à Cuba "on mange dans les poubelles ; il y a des coupures de courant de 20 heures ; il n'y a pas de combustible et toute l'île est une prison".
Un internaute a posé plusieurs questions au dirigeant cubain sur ce qu'il voyait. « Une dénonciation accablante ? Que regardais-tu ? Ce qu'il a fait, c'est parler de nombreuses incohérences et blâmer à moitié le monde pour ce qui se passe au Venezuela. Franchement, ça ne te fait pas de la peine de mentir ainsi ? Il ne te reste vraiment plus aucune décence ? », a-t-il interrogé.
Le gouvernement cubain est l'un des rares à reconnaître la victoire de Maduro lors des élections qui se sont tenues le 28 juillet dernier. Il le fait aux côtés de pays alliés du chavisme tels que la Chine, la Russie, le Qatar, l'Iran, le Nicaragua, le Honduras, parmi quelques autres.
Il y a quelques jours, le président a déclaré que les opposants à Nicolás Maduro au Venezuela sont des "guarimberos de service" et des ennemis de notre Amérique.
Récemment, le Ministère des Relations étrangères (MINREX) a démenti les informations qui liaient des mouvements de personnel et de documents du régime vers Caracas.
Malgré les fortes manifestations et les accusations de fraude de la part de l'opposition, le vendredi, le Conseil National Électoral (CNE) du Venezuela a confirmé la victoire de Nicolás Maduro lors des élections de dimanche dernier, avec 96,87 % des bulletins dépouillés.
Le président du CNE, Elvis Amoroso, un allié du régime, a indiqué que la participation s'élevait à 12.386.669 électeurs (59,97 %), avec un total de 12.335.884 votes valides.
De ceux-ci, Maduro a obtenu 6 408 844 votes, ce qui représente 51,95 %.
Le CNE a annoncé qu'Edmundo González a obtenu 5 326 104 voix, ce qui représente 43,18 pour cent.
Ce samedi, l'opposition dirigée par María Corina Machado a de nouveau protesté dans plusieurs villes du pays.
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