Mamá Estoy Brillando et d'autres chanteurs cubains défient Planet Records : "J'ai percé sans signer avec Ferrante"

Le conflit entre Mamá Estoy Brillando et d'autres artistes cubains avec Planet Records met en lumière l'indépendance croissante des artistes urbains cubains, remettant en question la nécessité de signer avec des maisons de disques pour réussir.


Le chanteur cubain Mamá Estoy Brillando a suscité une vive réaction sur les réseaux sociaux en partageant une image où il porte un T-shirt avec la phrase "Je me suis accroché sans signer avec Ferrante". Il s'agit d'une réponse directe aux déclarations du producteur italien Roberto Ferrante, propriétaire de Planet Records, qui a récemment menacé d'engager des poursuites judiciaires contre lui et d'autres jeunes artistes urbains de l'île.

Le conflit a surgi lorsque Ferrante a accusé Mamá Estoy Brillando, Velito El Bufón et Pokercito de diffuser de fausses déclarations concernant sa maison de disques. Selon le producteur, Mamá Estoy Brillando a enregistré sans autorisation dans un studio de Planet Records, participant à un remix avec Charly & Johayron sans contrat signé. Informé qu'il ne pouvait pas enregistrer sans un accord formel, le jeune artiste a quitté la session.

Pour défendre sa position, Planet Records a souligné ses chiffres sur YouTube, affirmant que sa chaîne est la plus réussie de la musique cubaine, avec deux millions d'abonnés. Cependant, plusieurs artistes ont répondu en affirmant que le talent cubain ne dépend pas de leur maison de disques et que beaucoup ont atteint le succès sans céder leurs droits, parmi eux Mamá Estoy Brillando, Dany Ome, Kevincito El 13 et Mawell.

Mamá Estoy Brillando n'a pas tardé à réagir et a réaffirmé son indépendance avec le t-shirt "Je me suis accroché sans signer avec Ferrante". Sa publication a été perçue comme un défi direct à Ferrante et a reçu le soutien de ses fans ainsi que d'autres artistes comme Mawell, Dany Ome et Lex White.

Mawell, par exemple, a souligné que son succès "La Triple M" a dépassé 90 millions de vues sur YouTube et 50 millions sur Spotify sans campagnes payantes.

Dany Ome a également défendu son indépendance musicale, montrant sur les réseaux un concert avec le public chantant sa musique et faisant référence directement à cette controverse.

Pour sa part, Ferrante a assuré qu'il prendra des mesures légales. "Qu'ils se préparent à une série de sérieuses poursuites internationales. Ne venez pas après en pleurant pour me demander pardon à ma porte pour de futures collaborations,” a averti le producteur, en assurant que cette fois, il ne donnera pas de secondes chances.

Questions fréquentes sur le conflit entre Mamá Estoy Brillando et Planet Records

Pourquoi Mamá Estoy Brillando défie-t-il Planet Records ?

Mamá Estoy Brillando défie Planet Records en réponse aux accusations du producteur Roberto Ferrante, qui a affirmé que l'artiste a enregistré sans autorisation dans un studio de la maison de disques. Le chanteur s'est défendu en montrant son indépendance et en assurant qu'il a réussi sans signer de contrat avec Ferrante. Sa chemise avec la phrase "Je me suis fait connaître sans signer avec Ferrante" est un symbole de son défi.

Quelles actions légales Roberto Ferrante envisage-t-il contre les reguetoneros cubains ?

Roberto Ferrante a menacé d'engager des poursuites judiciaires contre Mamá Estoy Brillando et d'autres artistes cubains pour avoir diffusé de fausses déclarations sur Planet Records. Le producteur a averti qu'il y aura de sérieuses actions en justice internationales.

Est-il nécessaire de signer avec une maison de disques pour réussir dans la musique urbaine à Cuba ?

La controverse entre Mamá Estoy Brillando et Planet Records a soulevé la question de la nécessité de signer avec une maison de disque pour réussir dans la musique urbaine. De nombreux artistes comme Mawell et Dany Ome ont montré que il est possible de réussir sans céder des droits à une maison de disque, ouvrant ainsi la voie à une alternative indépendante réelle à Cuba.

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Izabela Pecherska

Rédactrice à CiberCuba. Diplômée en journalisme de l'Université Rey Juan Carlos de Madrid, Espagne. Rédactrice pour El Mundo et PlayGround.