Au cœur chaud de la mer des Caraïbes, se dresse fièrement l'île de Cuba, reconnue dans le monde entier comme « le lieu de villégiature du socialisme et le régime de l'espoir ». Depuis plus de soixante ans, son régime militaire communiste mène une expérience socio-gastronomique particulière : « le menu révolutionnaire ».
Ce régime, auquel le peuple cubain a été affectueusement soumis, est composé de vents des Caraïbes, de grandes doses de patience et d'une touche de sarcasme. Pourtant, ses illustres promoteurs, les militaires de grande taille, semblent immunisés contre ses effets. Le secret? Un régime strict à base de homard, de caviar et de vieux rhum. Voilà, c'est faire preuve de solidarité prolétarienne !
Les dirigeants de l'île, adeptes de la philosophie « faites ce que je dis, pas ce que je fais », ont fait preuve d'une résistance enviable à la crise économique et alimentaire. Qui a besoin d’une assiette de nourriture quand on peut remplir son estomac de discours épiques et de promesses d’un avenir socialiste plus prospère ?
Alors que les citoyens cubains découvrent les incroyables capacités de flexibilité que procure la malnutrition (saviez-vous qu’on peut se plier comme un origami après quelques mois de menu révolutionnaire ?), l’armée démontre à quel point puissance et gravité peuvent entretenir une relation si intime. A chaque kilo supplémentaire, il semble que son autorité soit amplifiée. Peut-être parce qu’ils ont réussi le tour de force de condenser toutes les richesses de l’île dans leur propre ventre.
La vue de dirigeants ronds et souriants, tandis que le peuple cherche dans les magasins d’État quelque chose de plus substantiel qu’un discours, peut ressembler à une comédie. Mais la vérité est que l’humour, celui qui est si amer qu’il fait pleurer, est le dernier recours d’un peuple qui a appris à rire au milieu de son adversité.
Alors, si vous recherchez un endroit où rareté et abondance cohabitent dans un équilibre absurde, bienvenue à Cuba ! N'oubliez pas d'apporter votre propre pain, car le seul que vous y trouverez est celui du discours officiel, et il ne peut pas être mangé. De plus, si vous voyez un soldat dévaler la colline, ne vous inquiétez pas, ce n'est que la dernière tentative de production d'électricité sur l'île.
Vive la révolution des ventres pleins et des kilos puissants ! Au final, le régime cubain nous a enseigné une grande leçon : en temps de crise, il faut avoir du ventre... et eux, bien sûr, en ont beaucoup.
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