Le démocrate Claude Taylor, fondateur du comité d'action politique Mad Dog Pac, a annoncé qu'il prépare son deuxième tour de panneaux publicitaires politiques, où il établit un lien entre la figure de Donald Trump et des dictateurs d'Amérique latine.
Le premier panneau a été dévoilé cette semaine sur l'Avenida Palmetto, à Miami. Il compare Donald Trump à Fidel Castro et a suscité une grande controverse sur les réseaux sociaux et dans l'espace public. La prochaine image mettra en avant une autre figure emblématique, le Che Guevara.
Cette semaine, certains partisans de l'ancien président républicain sont descendus dans les rues de Miami pour manifester contre cette affiche. Les électeurs de Donald Trump ont même menacé le gouvernement de la ville de bloquer la voie très fréquentée si la propagande politique n'était pas retirée.
Cependant, Taylor a commenté que sa campagne a reçu environ 250 contributions au cours des deux derniers jours, dont plus de 150 proviennent de Miami et du sud de la Floride.
"Le fait est que la plus grande partie de notre Deuxième Ronde 'Castro Trump', qui est sur le point d'être révélée, a été financée par des Cubano-Américains. C'est un fait", a-t-il déclaré.
De nombreux Cubains en exil sont partisans de Trump et considèrent qu'il est très irrespectueux de comparer l'ancien président à Fidel Castro, car, tout d'abord, le républicain est arrivé au pouvoir par des élections libres, tandis que le défunt dirigeant cubain l'a fait par la voie armée.
Mercredi, sur le réseau social X, Taylor a déclaré : "Vous détestez notre affiche ? Devinez quoi ? Ce pays reste libre", en réponse aux partisans de Trump.
Dans les images que le publicitaire a partagées sur ses réseaux sociaux, il inclut également des affiches de Trump avec le dirigeant vénézuélien Nicolás Maduro et le défunt Hugo Rafael Chávez Frías. Ce n'est pas seulement la communauté cubaine qui va réagir à cette campagne.
Claude Taylor est photographe, publicitaire et agent politique. Il a travaillé comme fonctionnaire à la Maison Blanche durant l'administration de Bill Clinton. Il possède également une expérience professionnelle en tant que galeriste et préside actuellement Mad Dog Pac.
Il insiste sur le fait que les États-Unis sont un pays où la liberté d'expression doit être respectée et qu'il exerce son droit en affichant ces panneaux en pleine campagne électorale.
Il semble que ce démocrate pense que les libertés dont jouissent les Américains pourraient être menacées si Donald Trump arrive au pouvoir lors des élections présidentielles en novembre.
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