Près de 19 000 Cubains sont entrés aux États-Unis par leurs frontières le mois dernier, selon les données mensuelles publiées par le Bureau des douanes et de la protection des frontières (CBP).
Les données extraites des systèmes et sources de données actives du CBP indiquent que 18 988 Cubains sont arrivés sur le sol américain au cinquième mois de l'année, la plupart par la frontière terrestre séparant le pays du Mexique.
Les chiffres indiquent qu'environ 11 466 Cubains sont arrivés par la frontière sud des États-Unis, tandis que par la frontière nord, frontalière du Canada, seuls 31 sont arrivés, ce qui égale le nombre d'entrées dans cette région le mois précédent. Le reste, 7 491, est arrivé par voie maritime.
Le nombre total d'interceptions de migrants cubains irréguliers aux frontières américaines a augmenté en mai par rapport à avril, lorsque les statistiques de la CPB ont enregistré 17 875 arrivées, le chiffre le plus bas depuis le début de l'exercice 2024, le 1er octobre.
De manière générale, un total de 163 376 arrivées ont été enregistrées depuis le mois d'octobre dernier.
La CBP a également informé qu'en mai 2024, 100 500 Cubains ont été autorisés à voyager aux États-Unis "de manière sûre, ordonnée et légale", grâce au programme de liberté conditionnelle humanitaire mis en œuvre par l'administration du président Joe Biden depuis janvier 2023.
Cette statistique fait partie des plus de 462 100 Haïtiens, Nicaraguayens, Vénézuéliens et Cubains qui sont arrivés légalement par avion et se sont vu accorder la liberté conditionnelle dans le cadre de ces procédures, qui octroient un maximum de 30 000 visas par mois au bénéfice de ces nationalités.
"Plus précisément, environ 100 500 Cubains, 193 400 Haïtiens, 87 800 Nicaraguayens et 113 400 Vénézuéliens ont été examinés et autorisés à voyager", indique le document mentionné.
Cependant, il précise que parmi eux, environ 98 200 Cubains, 177 100 Haïtiens, 80 700 Nicaraguayens et 106 100 Vénézuéliens sont arrivés légalement et se sont vus accorder la libération conditionnelle.
Ces données témoignent de la continuité imparable de la crise migratoire cubaine au milieu d'une détérioration des conditions de vie sur l'île.
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