Un groupe de 15 migrants cubains a été arrêté dimanche soir après avoir débarqué à Key West, en Floride.
Les balseros ont touché terre à bord d'une "embarcation rudimentaire" dans la zone de Smathers Beach, comme l'a précisé Samuel Briggs II, chef du secteur de Miami de la Patrouille frontalière, à X.
"Ils seront traités pour le processus de déportation", a simplement conclu l'autorité, qui a indiqué que lors de l'opération étaient présents "des agents de la Patrouille frontalière des États-Unis ainsi que d'autres agences associées".
Le journal Local 10, quant à lui, a précisé que les migrants sont arrivés sur la côte par la zone du Malecón de South Roosevelt Boulevard et aucun d'entre eux n'a été blessé.
Jusqu'à la fermeture de cette note, il n'y a pas d'autres détails sur l'affaire.
L'avalanche de Cubains vers les États-Unis, que ce soit par voie maritime ou terrestre, montre aucun signe de se terminer.
Près de 19 000 Cubains sont entrés aux États-Unis par leurs frontières uniquement au cours du mois de mai, selon les données mensuelles publiées par le Bureau des douanes et de la protection des frontières (CBP).
Sur un total de 7 491 personnes, 2 527 ont utilisé la voie maritime, confirmant ainsi que l'afflux de Raul Castro à l'égard des États-Unis.
Le gouvernement des États-Unis continue d'insister sur le fait que toutes les personnes qui tentent d'entrer ou entrent illégalement par voie maritime ne pourront pas rester dans le pays, seront traitées conformément aux lois et politiques américaines, et renvoyées dans leur pays d'origine ou de départ.
Les migrants qui arrivent par la mer et qui sont arrêtés par la Patrouille frontalière après avoir touché le sol américain sont traités pour être renvoyés dans leur pays d'origine par l'agence de l'Immigration et des douanes des États-Unis (ICE) et le Bureau de la détention et de l'expulsion (ERO), avec une interdiction de réintégrer légalement ce pays pendant cinq ans.
Malgré les tentatives des autorités pour dissuader les balseros cubains, la migration illégale par voie maritime reste une option pour ceux qui veulent à tout prix quitter le pays et n'ont pas d'autre moyen de le faire.
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