Trump s'attaque de nouveau aux migrants sans papiers : "C'est une invasion de sauvages"

Il a également réitéré sa promesse de réaliser "la plus grande déportation" dans l'histoire du pays s'il est réélu.

Donald Trump © Wikimedia
Donald TrumpPhoto © Wikimedia

Lors d'un meeting de campagne dans le Wisconsin, l'ancien président des États-Unis et candidat républicain Donald Trump a lancé ce dimanche une nouvelle attaque contre les migrants sans papiers, en qualifiant leur arrivée dans le pays d'"invasion de sauvages criminels".

Trump a vivement critiqué l'administration du président Joe Biden et de sa vice-présidente, Kamala Harris, pour ce qu'il a décrit comme une gestion inefficace à la frontière, et a réitéré sa promesse de réaliser "la plus grande déportation" de l'histoire du pays s'il est réélu.

"C'est une invasion de sauvages criminels", a déclaré le magnat devant un peu plus de 2 000 personnes dans l'un des soi-disant états clés pour les prochaines élections, le 5 novembre.

"Nous permettons à des gens horribles de traverser la frontière", a-t-il dit, selon l'agence EFE.

"Des millions de personnes arrivent dans notre pays en provenance de prisons et de pénitenciers, d'institutions psychiatriques et d'hôpitaux psychiatriques. (...) Elles s'emparent des villes. Elles prennent des bâtiments. Elles entrent violemment", a-t-il déclaré.

Il convient de rappeler que Trump a fait des siennes lors du premier (et unique à ce jour) débat avec Harris, sa rivale démocrate aux futures élections, en affirmant que les immigrants mangent les chiens et les chats des habitants des villes frontalières.

En septembre, il a déclaré que sa promesse de réaliser des déportations massives - en cas de victoire aux élections - commencerait par les États de l'Ohio et du Colorado.

"Nous allons procéder à la plus grande déportation de l'histoire de notre pays", a déclaré aux journalistes depuis Rancho Palos Verdes, en Californie. "Et nous commencerons par Springfield et Aurora", a rapporté un article de la chaîne CBS News.

De plus, il a déjà assuré qu'il supprimera immédiatement le programme de parole humanitaire et l'application mobile CBP One, des options migratoires mises en vigueur par l'administration Biden.

En plus de ses commentaires sur l'immigration, Trump a profité du meeting pour critiquer la réponse du gouvernement fédéral face à l'ouragan Helene, qui a récemment frappé le sud-est des États-Unis, laissant plus de 230 morts.

Il a accusé l'Agence fédérale des urgences (FEMA) d'offrir une "réponse désastreuse" et a perpétué une rumeur qui circule sur internet, en alléguant que le gouvernement a détourné des fonds pour aider les migrants au lieu d'assister les victimes de l'ouragan.

En contraste, Harris, candidate démocrate, a visité samedi la Caroline du Nord, l'état le plus touché par Helene, où elle a défendu la réponse de la FEMA et a assuré que l'aide fédérale "sera à long terme" pour les survivants de la catastrophe.

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