Ibel Martínez, investisseur cubain installé dans le sud de la Floride, a partagé avec ses abonnés sur les réseaux sociaux sa vision de la signification du "Rêve Américain" et comment le succès financier n'implique pas toujours d'avoir une maison à soi.
Dans un message adressé à ceux qui vivent dans des appartements en location ou louent des maisons à Miami, Martínez a donné des conseils sur le meilleur moment pour acheter une maison.
Il a commencé par des mots d'encouragement, rappelant que ceux qui louent ne doivent pas se sentir mal d'avoir pas de maison en propriété.
"Ne laisse personne te faire sentir mal si tu n'as pas de maison. Tu ne devrais acheter une maison que si tu es prêt", a-t-il affirmé avec conviction.
Cette réflexion surgit après avoir connu de nombreux cas de personnes qui, sous pression sociale, achètent un logement sans être financièrement prêtes, ce qui peut les conduire à des situations complexes sur le plan économique, et également à l’instabilité au sein de la famille.
L'investisseur souligne que, dans de nombreux cas, ceux qui achètent une maison sans préparation finissent par créer une ou plusieurs efficiencys au sein de la propriété pour pouvoir couvrir le paiement de l'hypothèque.
Ce type de situation, à son avis, est loin de ce que devrait réellement représenter le succès financier aux États-Unis.
"On nous a vendu ce rêve, le rêve américain totalement faux, que pour réussir dans la vie, dans ce pays, tu dois avoir ta propre maison. Mais c'est un mensonge", déclara Martínez.
Un des points clés qu'il a mentionnés était le risque de s'endetter excessivement en essayant de satisfaire l'attente sociale d'être propriétaire d'une maison.
"Si tu dois avoir une maison et que tu dois y faire deux ou trois studios pour pouvoir la maintenir et payer ton hypothèque, alors c'est le cauchemar américain."
Le terme mortgage se réfère au prêt hypothécaire accordé par une banque ou une entité financière, à moyen ou long terme, pour l'achat, la réparation ou la construction d'un logement, ou de locaux commerciaux, etc.
Martínez invite à réfléchir sur les véritables priorités financières et sur la façon dont l'acquisition d'une maison doit être alignée avec une stabilité économique préalable.
Son conseil est clair : ne pas se précipiter et continuer à économiser jusqu'à ce que l'on soit complètement prêt à aller de l'avant pour réaliser ce rêve. Dans son cas, il raconte comment il a passé plus d'une décennie à vivre dans la même maison, qu'il a payée en totalité avant de déménager dans sa nouvelle résidence.
"Il m'a fallu pratiquement 18 ans depuis que j'ai acheté la première jusqu'à ce moment, l'année dernière, qui est quand j'ai emménagé dans ma nouvelle maison", a-t-il exprimé.
L'investisseur a conclu son message par une réflexion importante : "Le rêve américain est d'avoir une liberté financière, de se sentir bien avec soi-même, avec sa famille et d'avoir des billets dans la poche", a-t-il souligné.
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