Nouvelle Loi sur le Logement à Cuba : Que va-t-il advenir de votre deuxième propriété à la campagne ?

L'information a été présentée lors de la séance de la Commission agroalimentaire précédant le Quatrième Période Ordinaire de Sessions du Parlement cubain, correspondant à la X Législature.

Campo cubano © Cubaperiodistas
Champ cubainPhoto © Cubaperiodistas

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Une future loi sur le logement est en cours d'élaboration à Cuba, dans le but de présenter le projet lors des prochaines sessions de l'Assemblée nationale du Pouvoir populaire.

Cependant, bien que le projet de loi soit encore en cours de rédaction et que toutes ses spécificités demeurent inconnues, lors de la séance de la Commission agroalimentaire précédant la Quatrième Session Ordinaire du Parlement cubain, correspondant à la X Législature, les parlementaires cubains ont appris que, dans le cadre de cette loi, il est prévu de maintenir la possibilité de posséder une maison en ville et une autre à la campagne, en tant que propriété, rapporte le journal officiel Granma.

Selon ces informations, la nouvelle loi vise à faire respecter les typologies de construction approuvées par le Ministère de la Construction (Micons) en 2017.

L'information a été présentée lors d'une présentation du Programme de Attention au Plan Turquino et à la Ruralité à Cuba, en présence du vice-président cubain Salvador Valdés Mesa, qui a reconnu le grave deteriorment des conditions de vie dans les zones rurales du pays, bien qu'il ait insisté sur la nécessité de défendre les « réalisations de la Révolution ».

La question du logement n'est pas un sujet secondaire dans la vie quotidienne cubaine, surtout parce que c'est un aspect que le gouvernement ne traite pas avec l'importance requise, tout en continuant à construire des hôtels dans le pays.

Lorsque, en juin de cette année, l'ANPP a mis à disposition du public le projet législatif sur la migration, qui comprenait des dispositions spécifiques pour les Cubains vivant à l'étranger et héritant de propriétés dans la nation caribéenne, même s'ils ont été hors du pays pendant plus de 24 mois, un intense débat a été lancé.

Selon le texte législatif, les Cubains résidant à l'étranger ont le droit d'hériter de biens à Cuba, peu importe la durée de leur absence du pays. Ce sujet suscite un grand intérêt parmi ceux qui vivent à l'étranger et a été source de préoccupations constantes.

Le document indique que, bien qu'ils résident à l'étranger depuis plus de 24 mois, les Cubains peuvent conserver la propriété héritée à Cuba, et en ce sens, il n'y a pas de dispositions dans le projet de loi qui stipulent une perte automatique pour cette raison.

Quelques mois plus tard, le gouvernement a instauré de nouvelles restrictions sur la construction de logements sur des terres données en usufruit, dans le but de s'attaquer à ce qu'il qualifie d'"irregularités dans les constructions sur des terres agropecuaires".

Selon le Décret 105 du Conseil des ministres, publié dans la Gazette officielle numéro 92 du 23 septembre, les modifications concernent principalement les agriculteurs qui ont reçu des parcelles de terre en usufruit et qui avaient construit des logements ou réalisé des améliorations constructives.

À partir de maintenant, la construction de logements ne sera pas autorisée sur plusieurs catégories de terrains, notamment ceux situés à l'intérieur des périmètres urbains, ceux prévus pour des plans d'aménagement du territoire et urbains, ainsi que ceux destinés à l'autosuffisance familiale et ceux où des considérations environnementales, de défense ou de sécurité nationale sont en jeu.

Les restrictions touchent également les constructions sur des terrains destinés au développement agro-forestier et à d'autres projets futurs. Selon les autorités du régime cubain, ces mesures sont mises en œuvre dans le but de réorganiser les terres au profit d'un développement planifié et de protéger les zones consacrées à la production agricole.

En ce qui concerne le nouveau projet de loi, une période d'incertitude s'ouvre jusqu'à ce que les détails concernant la réglementation par les autorités soient connus. Cependant, les projections indiquent qu'en ce qui concerne la quantité de propriété, les changements ne seront pas significatifs, mais il reste à voir quel sera le rôle de l'État dans tout ce processus.

Questions fréquentes sur la nouvelle loi sur le logement à Cuba

Que dit la nouvelle Loi sur le logement concernant la propriété à Cuba ?

La nouvelle Loi sur le Logement à Cuba permettra de conserver la propriété d'une maison en ville et d'une autre à la campagne. Cette mesure vise à respecter les types de constructions approuvés par le Ministère de la Construction depuis 2017. Bien que tous les détails du projet de loi restent encore inconnus, l'intention est de ne pas apporter de changements significatifs quant au nombre de propriétés autorisées.

Comment la nouvelle législation affecte-t-elle les Cubains résidant à l'étranger ?

Selon le projet législatif, les Cubains résidant à l'étranger peuvent hériter de biens à Cuba et les conserver, peu importe la durée de leur séjour hors du pays. Cela signifie qu'ils ne perdront pas automatiquement leurs propriétés en raison d'une résidence à l'étranger de plus de 24 mois, tant qu'ils respectent les normes établies.

Quelles restrictions le gouvernement cubain impose-t-il en matière de construction de logements sur des terres en usufruit ?

Le gouvernement cubain a mis en place de nouvelles restrictions qui interdisent la construction de logements sur des terres données en usufruit, notamment dans des zones présentant des considérations environnementales, de défense ou de sécurité nationale. Cette mesure vise à éviter les irrégularités et à garantir que les terres soient utilisées à des fins agricoles, conformément à la réglementation en vigueur.

Comment le nouveau décret affecte-t-il les agriculteurs qui ont construit sur des terres en usufruit ?

Le nouveau décret concerne principalement les agriculteurs qui ont construit des habitations ou des améliorations sur des terres en usufruit. Les constructions devront faire l'objet d'un processus de révision et de possible légalisation. Si elles ne répondent pas aux exigences établies, elles pourraient être intégrées dans un programme de lutte contre les illégalités et, éventuellement, être démolies.

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