Gabriela Fernández Álvarez, visage du programme officiel cubain Con Filo, poursuit sa tournée de propagande en Espagne entre manifestations, controverses... et mensonges.
Lors d'une présentation dans la ville de Malaga, lors d'un événement organisé par le syndicat espagnol Comisiones Obreras - d'orientation socialiste et communiste -, Gabriela a défendu son travail face aux nombreuses critiques qu'elle a reçues tant à Cuba qu'à l'étranger.
Face à l'accusation constante que Con Filo propage de la désinformation et déforme la réalité cubaine, il a lancé un défi : "C'est un programme avec lequel on peut être plus ou moins d'accord, car au final c'est une question d'opinion et d'analyse politique, mais mentir, jamais nous n'avons menti".
Cherchant à légitimer la ligne éditoriale du programme, qui s'attaque aux dissidents, aux activistes et aux journalistes critiques du régime, il a insisté sur le fait que les accusations n'ont pas été étayées par des preuves.
Selon ses dires, tant elle que ses collègues défient toujours ces personnes à les informer de toute mensonge qu'elles auraient pu dire, mais jusqu'à présent, personne n'a pu prouver quoi que ce soit.

Bien qu'il ait reconnu que sur Cuba, il fait l'objet de critiques, Fernández a affirmé que celles-ci ne dépassent pas le cadre virtuel. "L'intoxication que l'on voit généralement sur les réseaux, qui devient extrêmement violente, ne traverse généralement pas l'écran à Cuba", a-t-il souligné.
En revanche, il a affirmé qu'en Espagne, il a été victime d'un harcèlement plus direct : "On dirait qu'ils se sont déjà lassés, mais ils m'ont poursuivi dans toutes les villes...".
À un autre moment de son intervention, il a comparé la situation à Cuba avec ce qu'il expérimente maintenant sur le sol européen : "Ils n'ont pas atteint le niveau de violence d'ici", a-t-il souligné, sans faire allusion au fait qu'à Cuba, des actions similaires de la part des citoyens pourraient avoir des conséquences pénales.
Dans un effort pour montrer sa proximité avec le public cubain, il a affirmé que les présentateurs de l'émission vivent avec le peuple qui les regarde à la télévision et qu'ils sont ouverts au dialogue direct.
« Ils peuvent discuter avec nous et n'atteignent jamais ce niveau de violence qu'ils ont atteint ici, de menaces, en essayant d'intimider », a-t-il insisté.
Malgré sa tentative de montrer sa popularité, la tournée de Gabriela Fernández dans les villes espagnoles n'a pas été sans confrontations. Des exilés cubains ont tenté d'assister à ses événements, mais leur entrée a été interdite.
Le 5 mai dernier, à Madrid, un moment tendu s'est produit lorsqu'elle est sortie pour provoquer avec des baisers et des moqueries des émigrés qui manifestaient pacifiquement devant le siège de l'Association d'Amitié Hispano-Cubaine Bartolomé de las Casas, où elle donnait une conférence.
"Ça ne nous était jamais arrivé", a-t-il déclaré, en faisant référence au niveau de confrontation vécu dans les rues espagnoles.
La tournée de Gabriela Fernández Álvarez dans 15 villes européennes, sous l'égide du Mouvement d'État de Solidarité avec Cuba (MESC), a été qualifiée par des activistes de l'exil comme une campagne de lavage idéologique du régime.
Le tour vise à projeter une image positive du système cubain et à défendre les positions officielles sur l'embargo, la jeunesse révolutionnaire et la résistance aux sanctions des États-Unis, en excluant activement les voix dissidentes.
En réseaux sociaux, des activistes comme Magdiel Jorge Castro ont dénoncé que Fernández a été filmé "se moquant des Cubains libres", tout en soulignant le déploiement policier et le soutien des groupes communistes locaux lors des événements.
L'apparition de Fernández sur la scène internationale semble confirmer une stratégie de propagande extérieure de la part du régime cubain, qui cherche à positionner son récit dans des espaces réceptifs à son discours, tout en ignorant les graves violations des droits de l'homme à l'intérieur du pays.
Questions fréquentes sur la tournée de Gabriela Fernández Álvarez et son impact
Quel est l'objectif de la tournée de Gabriela Fernández Álvarez en Espagne ?
L'objectif de la tournée de Gabriela Fernández Álvarez en Espagne est de défendre le discours officiel du régime cubain devant des publics européens et de projeter une image positive du système cubain. La tournée est soutenue par le Mouvement d'État de Solidarité avec Cuba (MESC) et vise à aborder des thèmes tels que l'embargo américain et la résistance cubaine face aux sanctions des États-Unis, tout en excluant activement les voix dissidentes.
Pourquoi Gabriela Fernández Álvarez a-t-elle été critiquée durant sa tournée ?
Gabriela Fernández Álvarez a été critiquée lors de sa tournée pour son rôle de porte-parole du régime cubain et pour sa participation à ce qui est considéré comme une campagne de propagande pour redorer l'image du régime. Des exilés cubains ont protesté contre elle, l'accusant de se moquer des Cubains libres et d'ignorer les violations des droits humains à Cuba. De plus, elle a été pointée du doigt pour son attitude provocatrice envers les manifestants en Espagne.
Quelles controverses Gabriela Fernández Álvarez a-t-elle affrontées en Espagne ?
Gabriela Fernández Álvarez a été confrontée à des controverses en Espagne en raison des manifestations des exilés cubains qui l'accusent d'être un instrument du régime cubain pour diffuser de la propagande. De plus, elle a été la cible de harcèlement de la part de ces groupes, qui dénoncent l'utilisation de plateformes européennes pour élargir le récit officiel, excluant les voix critiques et dissidentes.
Comment Gabriela Fernández Álvarez a-t-elle réagi aux critiques reçues ?
Gabriela Fernández Álvarez a défendu son travail et celui du programme "Con Filo" en affirmant que jamais ils n'ont menti et que les accusations de désinformation n'ont pas été étayées par des preuves. Elle a lancé un défi à ses critiques pour qu'ils prouvent toute mensonge qu'elle aurait dit. De plus, elle a affirmé que les critiques à Cuba ne dépassent pas le domaine virtuel, contrairement à ce qu'elle a expérimenté en Espagne.
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