Le régime vénézuélien reconnaît la mort de l'opposant Alfredo Díaz en prison



Des activistes tiennent le régime de Nicolás Maduro responsable de la vie arrachée d'un autre prisonnier politique.

Alfredo DiazPhoto © Facebook/Alfredo Diaz

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Les autorités vénézuéliennes ont reconnu ce dimanche la mort sous la garde de l'État du prisonnier politique de 56 ans Alfredo Díaz, considéré comme “une nouvelle victime du régime criminel de Maduro”.

Le Ministère des Services Pénitentiaires a informé que Díaz est décédé le samedi 6 décembre 2025 vers 06h33 après avoir présenté des symptômes compatibles avec un infarctus du Myocarde. 

Díaz restait incarcéré depuis novembre 2024 après avoir été accusé de « terrorisme » et « d'incitation à la haine », dans le contexte de la crise suite aux élections où le candidat d'opposition Edmundo González aurait remporté la victoire.

“Notre force et nos prières vont à ses proches et amis. Le Venezuela les accompagne dans leur douleur profonde”, a déclaré samedi la leader de l'opposition María Corina Machado, après avoir dénoncé que la vie de Díaz a été ôtée en prison dans le cadre du schéma de répression et de persécution politique dont souffre la dissidence dans cette nation sud-américaine.

La dirigente emitió el sábado una “alerte mondiale” a través de su cuenta en la red social X, donde advirtió sobre la situación de los prisonniers politiques dans leur pays: "la muerte de Díaz no es un incidente aislado", subrayó.

Alfredo Díaz, ancien gouverneur de l'État de Nueva Esparta (2017 et 2021) et figure historique de l'opposition, est décédé alors qu'il était détenu dans le centre pénitentiaire du régime, ce que les organisations de défense des droits humains considèrent comme un nouvel indice du traitement despotic subi par les prisonniers politiques vénézuéliens sous le gouvernement de Nicolás Maduro.

Son décès s'ajoute à une liste croissante de détenus politiques dont les cas ont suscité une alarme internationale en raison des conditions carcérales et de la précarité de l'accès aux soins médicaux, ainsi que par la négation systématique des garanties judiciaires de la part du régime.

À plusieurs reprises, Machado avait dénoncé devant la communauté internationale les conditions « inhumaines » dans les prisons vénézuéliennes.

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