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Le gouvernement du Venezuela a annoncé l'envoi du quatrième chargement d'aide humanitaire destiné aux zones de l'est de Cuba touchées par le ouragan Melissa, renforçant ainsi la coopération bilatérale entre les deux pays en temps d'urgence.
Selon les informations officielles, cette nouvelle expédition fait partie du pont humanitaire activé par Caracas au cours des dernières semaines, grâce auquel plus de 12 000 tonnes de fournitures ont déjà été acheminées vers l'île.
Parmi les matériaux envoyés, on trouve des aliments, des médicaments, des jouets, des fenêtres et des ressources pour la réparation immédiate des logements endommagés par le cyclone.
Un geste politique au milieu de la crise
Le régime vénézuela a souligné que l’aide représente un « acte de solidarité avec le peuple cubain », tandis que les gouvernements des deux pays réaffirment la narrative de « nations sœurs » face aux catastrophes naturelles et aux difficultés économiques.
L'ouragan Melissa a causé de graves dommages dans les provinces de l'est de Cuba, où des milliers de familles continuent d'être touchées par la perte de toits, la dégradation des logements et les perturbations des services de base.
Avec cette quatrième cargaison, le Venezuela réaffirme son rôle de principal allié politique de La Havane dans la région, dans un contexte marqué par des crises internes dans les deux pays et par une pression internationale croissante.
Alors que Caracas expédie des tonnes de nourriture, de médicaments et de matériaux de reconstruction vers l'île après le passage de l'ouragan Melissa, Washington intensifie sa présence militaire et opérationnelle dans la région, interceptant des navires, réalisant des survols et renforçant ses actions contre les réseaux liés au narcotrafic. Le contraste est évident : la rhétorique de "solidarité entre les peuples" du chavisme se déploie au milieu d'un moment diplomatique et militaire délicat.
Le Palais de Miraflores perçoit l'encerclement. Ce mercredi, les États-Unis ont saisi un pétrolier sous sanctions au large des côtes vénézuéliennes qui se dirigeait précisément vers Cuba et ont mené des opérations que Washington décrit comme faisant partie d'une stratégie visant à freiner les activités de trafic de drogue et à exercer une pression directe sur le dictateur Nicolás Maduro.
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