Les trois cocktails phares de la mixologie cubaine : Mojito, Daiquirí et Cuba Libre.

Qui ne serait pas d'humeur pour un délicieux mojito à tout moment ? Qui n'a pas voyagé à Cuba et, en moins de 24 heures, est déjà en train de goûter aux exquises boissons qui composent la rafraîchissante mixologie cubaine, qui est, à l'image de l'île caribéenne elle-même, un mélange coloré, sucré et diversifié.


Cet article date d'il y a 8 ans.

Qui n'est pas d'humeur pour un délicieux mojito à tout moment ? Qui n'a pas voyagé à Cuba et, en moins de 24 heures, a déjà goûté aux exquises boissons qui composent la rafraîchissante mixologie cubaine, étant celle-ci, comme l'île elle-même, un mélange coloré, sucré et diversifié.

Voici trois des cocktails emblématiques de la plus grande des Antilles, leurs histoires et leurs modes de préparation traditionnels. Profitez-en !

1. Mojito : La réputation méritée de ce cocktail vient, il y a environ 70 ans, du Prix Nobel de Littérature Ernest Hemingway, qui, durant les décennies des années 40 et 50 du siècle dernier, était un visiteur assidu du célèbre restaurant cubain La Bodeguita del Medio, où cette boisson rafraîchissante était souvent servie.

Photo : uk.thebar.com

Depuis lors, sa phrase a pris vie : « My mojito in La Bodeguita, My daiquiri in El Floridita », qui a propulsé l'internationalisation du Mojito et son positionnement comme l'un des cocktails les plus délicieux et indispensables lors du parcours de l'étranger à Cuba.

La Bodeguita del Medio, un restaurant typique de cuisine créole, est mondialement connue comme l'un des lieux les plus emblématiques de l'île. Là-bas, selon les connaisseurs et les amateurs de rhum cubain, ils préparent le meilleur Mojito du monde à base de rhum cubain Havana Club Silver Dry, un rhum blanc et sec créé pour la mixologie, qui, contrairement aux rhums âgés, ne modifie pas le goût et permet de percevoir pleinement l'herbe et le citron sur le palais.

La préparation parfaite de ce cocktail, idéal pour supporter la chaleur intense qui caractérise le climat de Cuba, se fait avec les ingrédients suivants :

-2 onces (60 ml) de rhum (Havana Club Silver Dry).

-jus d'un demi-citron.

-1 branche de menthe, plante qui diffère de la européenne du même nom (menthe) mais qui, avec le passage des ans et la confusion, est utilisée dans de nombreux endroits pour préparer le mojito avec des variétés de menthe.

-2 cuillères à café de sucre blanc.

-4 cubes de glace.

-2 onces d'eau de siphon ou de soda.

-1 tranche de citron pour décorer ou une branche de menthe.

-Optionnellement quelques gouttes d'angostura, pour rehausser la saveur des ingrédients.

2. Daiquirí : Ses origines remontent aux premières années du siècle dernier dans l'est ensoleillé du pays et se distingue comme un mélange égal de rhum blanc Havana Club Silver Dry (préparation traditionnelle) et de jus de citron créole ou de lime. Bien que de nombreuses variantes existent de ce verre, des experts de la mixologie cubaine assurent que celle de renommée mondiale est celle élaborée par El Floridita.

Photo : babalublog.com

Cette recette est délicieuse avec du rhum blanc, de préférence Havana Club Silver Dry, le jus d'un citron, deux cuillères à soupe de sucre blanc et quelques glaçons. Tous les ingrédients sont mélangés pendant environ 30 secondes, afin d'obtenir un frappé et que le reste des ingrédients soit bien mélangé.

Parmi les théories qui soutiennent la naissance de ce cocktail, celle qui souligne son émergence près de la plage homonyme de Santiago de Cuba se distingue, où se trouvait une célèbre mine de fer.

Le cocktail aurait été créé par un ingénieur américain travaillant là-bas, Jennings Cox, qui, n'ayant plus de gin et ne sachant pas quoi offrir à des invités de son pays, a fini par improviser. Comme le rhum pur est très fort pour le climat oriental, l'Américain a ajouté le reste des ingrédients pour le rendre plus digeste et rafraîchissant.

Selon certains connaisseurs, c'est un ingénieur minier d'origine italienne, collègue de Cox, Giacomo Pagliuchi, alors capitaine de l'Armée Libératrice, qui s'est chargé de le baptiser Daiquirí.

Ce n'est qu'en 1909 que la boisson est devenue célèbre parmi les troupes de la Marine des États-Unis, lorsque l'amiral Lucius W. Johnson, médecin de l'institution militaire, l'a introduite au Club de l'Armée et de la Marine de Washington, DC. Finalement, elle s'est popularisée grâce à Hemingway.

3. Cuba Libre : Bien qu'il soit difficile de préciser la date exacte à laquelle le rhum a été mélangé à du cola, des experts supposent que cela s'est produit autour de 1899 (lorsque du rhum raffiné ou léger était déjà largement consommé à Cuba) ou dans les premières années du XXe siècle, lorsque la Coca Cola en tant que produit populaire et rafraîchissant s'était déjà établie dans le pays.

Photo : winedharma.com

La Coca-Cola, invention du pharmacien américain John Pemberton en 1885, est devenue célèbre seulement un an après sa création et en 1899, elle commence à être vendue à Cuba, bien que certains historiens n'écartent pas la possibilité d'une entrée massive du soda à la suite de l'intervention de l'armée américaine dans la guerre hispano-cubaine.

Comme donnée curieuse, la plus grande des Antilles a été, avec le Panama, le premier pays en dehors des États-Unis où les premières embouteilleuses de Coca Cola ont été construites, en 1906.

Sa préparation originale se fait dans un verre Highball ou un verre Delmonico de 8 onces rempli de glace pilée, on y ajoute une once de rhum blanc et on complète avec de la soda au cola ; dans la plupart des cas, on ajoute généralement quelques gouttes de jus de citron créole ou on incorpore un morceau ou une tranche à l'intérieur.

Image de couverture prise de : www.bottlemart.com.au

Informations sur la préparation traditionnelle des cocktails : Magazine Excelencias

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